Passer au contenu

Le média
de la vie locale

Publicité
Logo France Bleu

Lucie Lucas, héroïne de la série Clem, affirme avoir été victime de viols et d'agressions sexuelles

Par

La comédienne Lucie Lucas, originaire des Hauts-de-Seine, a publié ce dimanche un long message sur le réseau social Instagram, où elle affirme avoir été violée et agressée sexuellement à plusieurs reprises.

Lucie Lucas, comédienne et héroïne de la série Clem, raconte avoir été victime de viols et d'agressions sexuelles.
Lucie Lucas, comédienne et héroïne de la série Clem, raconte avoir été victime de viols et d'agressions sexuelles. © Maxppp - Pierre Teyssot

"J'aimais secrètement ce garçon de deux ans de plus que moi, tous les étés pendant les vacances, mais je n'ai pas aimé qu'il s'en aperçoive et me viole dans sa cave quand je pleurais toutes les larmes de mon corps en disant non" : ce sont les mots de Lucie Lucas, publiés ce dimanche sur son compte Instragram. Dans un long texte, la comédienne originaire d'Asnières-sur-Seine raconte plusieurs viols et agressions sexuelles dont elle a été victime. 

Publicité
Logo France Bleu

L'héroïne de la série "Clem", diffusée sur TF1, raconte deux viols, dont celui d'un "petit copain" : "J'aimais tant ce petit copain mais je n'ai pas aimé qu'il me viole avec la volonté de faire mal et de me punir parce qu'il pensait que je l'avais trompé".

Harcèlement et multiples agressions sexuelles

Selon la comédienne, les premières agressions sexuelles ont lieu lorsqu'elle était âgée de six ans. Elle raconte avoir été coincée "quotidiennement dans les toilettes" par des garçons lorsqu'elle jouait au foot : "Je n'aimais pas [...] qu'ils essaient de me déshabiller et m'obligent à garder leur langue dans ma bouche".

Lucie Lucas dévoile les agressions commises notamment par un professeur : "J'aimais le théâtre mais je n'aimais pas que mon professeur tâte mes seins naissants et remonte ses mains le long de mes cuisses chaque fois que je me trouvais à côté de lui".

La comédienne parle aussi de harcèlement, notamment dans le milieu du cinéma et du mannequinat. Elle dénonce notamment le comportement d'un réalisateur qui lui faisait du "chantage pour que je me mette nue devant toute l'équipe pour une scène en me faisant croire que mon corps ne serait vu que de loin". Elle raconte avoir ensuite découvert devant sa télé "que mon postérieur remplissait tout l'écran".

Des exemples, j'en ai encore... Et des souvenirs sexuellement désagréables, j'en ai depuis que j'ai trois ans. Je ne sais pas si je connais une seule femme qui n'ait pas de douloureuses expériences à partager. - Lucie Lucas

L'actrice termine son message par ces mots : "Nous sommes des mères, des sœurs, des amoureuses, des inconnues... Nous sommes la moitié de l'humanité". Elle demande "le respect, la tranquillité, la vie, nous voulons vivre dans un monde où nous aimons et respectons les hommes et jamais ne les craignons".

Je ne souhaite pas de tribunal populaire, en ce qui me concerne je ne souhaite pas de tribunal du tout. Adèle (Haenel) a raison, il n'y a pas de monstres. Mais il y a une société qui doit se réveiller, avec tous ses individus, et tendre vers le respect et l'épanouissement de chacun dans l'équité et la justice. - Lucie Lucas

Ma France : s'adapter au coût de la vie

Vous constatez l'augmentation constante des prix et la diminution de votre pouvoir d'achat ? Vous avez trouvé des astuces, des bons plans, vous avez changé certaines de vos habitudes pour vous adapter à l'inflation ? Réparation, covoiturage, location, échanges de services... France Bleu, en partenariat avec Make.org , vous invite à partager vos idées originales et solutions concrètes du quotidien, et à donner votre avis sur celles d'autres citoyens. Trouvons ensemble les moyens de faire face à la vie chère !

Publicité
Logo France Bleu