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Lutte contre les violences conjugales : le ministre de la justice veut étendre les "idées simples"

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Le centre hospitalier du Cateau-Cambrésis pris en exemple par le ministre de la justice : le Nordiste Eric Dupond-Moretti s'est rendu sur place jeudi, pour en savoir plus sur un nouveau dispositif de lutte contre les violences faites aux femmes. Les victimes peuvent déposer plainte sur place.

Le ministre de la justice s'est notamment rendu à l'hôpital du Cateau-Cambrésis, qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales. Le ministre de la justice s'est notamment rendu à l'hôpital du Cateau-Cambrésis, qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales.
Le ministre de la justice s'est notamment rendu à l'hôpital du Cateau-Cambrésis, qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales. © Radio France - Cécile Bidault

Premier déplacement ministériel sur ses terres pour Eric Dupond-Moretti. Le garde des sceaux, ancien avocat nordiste, s'est rendu à Douai et au Cateau-Cambrésis, jeudi 27 août. Des visites sur le thème des violences faites aux femmes. Eric Dupond-Moretti a annoncé que la région "du Nord" serait parmi les premières à bénéficier du bracelet anti-rapprochement, un dispositif électronique, qui géolocalise les maris violents et les empêche de faire de nouveau du mal.

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Il a également pris connaissance d'un protocole qui existe au centre hospitalier du Cateau-Cambrésis depuis juillet dernier : les femmes victimes de violences qui viennent aux urgences peuvent porter plainte directement sur place, et enclencher un accompagnement social et psychologique, dans la foulée de la prise en charge médicale.

Dispositif généralisé

Le ministre nordiste a annoncé qu'il avait l'intention de "généraliser ces mesures, simples à mettre en oeuvre". Au détour d'un couloir de l'hôpital, il demande au médecin référent violences conjugales de l'hôpital du Cateau-Cambrésis "pourquoi ça n'est pas étendu à toute la France ?". Le Dr Benjamin Paule lui répond : "je ne vous ferai pas l'offense de vous retourner la question".

Le dispositif est tout récent, il a été mis en place début juillet. Dans cette ville de 8000 habitants, l'hôpital reçoit en moyenne deux femmes victimes de violence par semaine. Claire Dreyfus-Porte, sage femme, référente violences conjugales, a constaté que certaines femmes "prennent peur, retournent sous l'emprise de leur compagnon, ne vont pas réussir à aller pousser la porte de la gendarmerie ou du commissariat, parce que c'est compliqué. En permettant aux forces de l'ordre de venir sur place, on évite toute cette fuite".

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Pour aller encore plus loin, l'hôpital nordiste est en train d'organiser la possibilité de transmettre une pré-plainte directement par mail au procureur.

Il y a moins d'angoisse

La prise en charge est donc globale : en parallèle des soins médicaux, s'enclenche un soutien psychologique, et un suivi social. "La femme victime peut être hébergée temporairement dans les locaux, si elle n'a pas de solution", explique Carine Wanegue, assistante sociale, "elles sont sécurisées, il y a moins d'angoisse et de peur, car elles sont prises en charge globalement". 

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