Maison de Roland squattée : "L'État est en mesure de protéger les propriétaires", assure Emmanuelle Wargon
Emmanuelle Wargon, ministre chargée du Logement, était l'invitée de France Bleu Occitanie ce jeudi matin. En visite à Toulouse, elle revient sur l'affaire Roland dont la maison a été squattée pendant des mois avenue de Fronton.
"J'ai été touchée comme tout le monde par la situation de ce retraité", dit Emmanuelle Wargon ce jeudi matin sur France Bleu Occitanie. La ministre chargée du Logement, en visite à Toulouse aujourd'hui, a réagi à l'affaire "dite Roland" dont la maison a été squattée pendant des mois avenue de Fronton. Elle est intervenue directement dans le dossier même si ce sont des riverains qui ont réussi à chasser les squatteurs.
"L'Etat est en mesure de protéger les propriétaires." — Emmanuelle Wargon
Emmanuelle Wargon précise que la loi protège désormais davantage les propriétaires : "Je voudrais dire aux propriétaires qui peuvent être dans la même situation que maintenant, ils peuvent simplement saisir la justice et l'expulsion peut avoir lieu plus vite y compris pendant la trêve donc il y a de nouveaux droits pour les propriétaires". Dans le cas de Roland, la ministre précise que "la justice avait déjà été rendue et qu'il n'avait pas fait appel. C'est normal qu'on respecte les décisions de justice mais depuis on a changé la loi".
"Tous les jours on peut inventer et allier la qualité, le beau et l'écologie." — Emmanuelle Wargon
La ministre chargée du Logement est en visite à Toulouse et dans le Lot ce jeudi pour parler de la réglementation des logements en matière environnementale qui doit s'appliquer en 2022. "Il s'agit de nouvelles normes de construction pour que la construction soit plus verte, plus écologique [...] avec toujours du ciment et du béton mais aussi du bois, des matériaux bio-sourcés dans les isolants comme le chanvre [...] Ces normes vont s'appliquer progressivement", explique Emmanuelle Wargon.
Une innovation pas plus coûteuse selon elle : "Pas forcément [...] l'innovation est capable d'absorber ces nouvelles techniques, elles se généralisent, plus on en fait moins elles coûtent chères chantier par chantier. On prévoit une augmentation des coûts de 3 à 5% maximum au début, très vite adsorbée".
ÉCOUTEZ - Emmanuelle Wargon sur France Bleu Occitanie