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Migrants : un repas solidaire organisé par des bénévoles à Clermont-Ferrand

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Alors que les migrants ont quitté la place du 1er Mai il y a près de deux semaines pour être hébergé, notamment, dans deux gymnases de la ville, des bénévoles ont organisé ce mercredi un repas citoyen pour venir en aide aux plus démunis au centre diocésain. Un moment de réconfort et de partage.

un repas solidaire organisé par des bénévoles un repas solidaire organisé par des bénévoles
un repas solidaire organisé par des bénévoles © Radio France - Jean-Pierre Morel

Dans la salle de réfectoire du diocèse, les tables sont dressées. "On y a mis tout notre coeur" explique Sonia, 27 ans, l'une des bénévoles à l'origine de ce repas citoyen, "je remercie les cuisinières, elles y ont passé toute la nuit et ont fait ça avec amour"

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Ni étiquette, ni association, ni confession, on veut juste se sentir utile... Sonia, bénévole

Sonia, Djamila et les autres ont voulu venir en aide aux plus démunis. L'idée est née alors que les migrants étaient encore sur la place du 1er mai. Et que les bénévoles venaient à leur soutien. "C'est juste une initiative citoyenne" explique encore Caroline Guibourg, "mais on oppose pas les misères, on ne choisit pas nos pauvres, qu'ils soient migrants ou des SDF bien de chez nous, des bons français...". Voilà pour le débat idéologique. Mais pour le reste, c'était couscous au menu pour tout le monde". 

Couscous pour tout le monde au menu
Couscous pour tout le monde au menu © Radio France - Jean-Pierre Morel

En cuisine, c'est le coup de feu. Les assiettes sortent, et à table, les convives apprécient. "C'est un vrai moment de réconfort" savoure Angèle, qui vient de la République Démocratique du Congo, et qui était place du 1er mai. "C'est difficile, maintenant on est dans un gymnase, mais ça fait deux semaines, et il n'y a rien pour faire à manger, on dort sur des lits de campagne, et c'est compliqué".

Manque d'hébergements d'urgence

Au delà de ce moment de partage, les associations dénoncent un manque de moyens, et surtout un manque d'hébergements d'urgence à Clermont. "Nous en avons réclamé deux cents immédiatement" avance François Roche, président de l'ANEF, l'association qui gère le 115. D'autres estiment qu'il en faudrait beaucoup plus. Près d'un millier pour prendre en charge ceux qui en ont besoin.

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