Mont-Saint-Michel : enfin un accord pour le financement de sa gestion
Un accord vient d'être trouvé entre l'Etat et les régions Bretagne et Normandie pour le financement de l'Etablissement public du Mont-Saint-Michel qui gère le site.
Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture, viennent d'annoncer qu’un accord sur le financement du démarrage de l’établissement public national du Mont-Saint-Michel a été trouvé. C’est le résultat de plusieurs mois de travail et de discussions entre l’Etat (ministères, services déconcentrés et direction générale de l’établissement public), le Centre des monuments nationaux et les collectivités territoriales parties prenantes (département de la Manche, région Normandie, région Bretagne).
Les régions acceptent d'augmenter leur contribution
Les différents partenaires ont accepté de revoir à la hausse leur engagement financier. L'Etat s'est engagé à verser 3,3 millions d'euros par an soit un million de plus que dans le plan original. En contre-partie Bretagne et Normandie augmentent leur participation de 100 000 euros. Le président de la région Normandie, Hervé Morin, longtemps réticent, a fini par accepté le "deal". Toutes les conditions sont désormais réunies pour que le nouvel établissement soit opérationnel d’ici quelques semaines, une fois la dissolution du syndicat mixte mise en œuvre.
Le site sera désormais géré de manière unifiée, en partenariat avec les collectivités territoriales et le Centre des monuments nationaux. En effet, le nouvel établissement public national du Mont-Saint-Michel aura désormais la charge non seulement de la gestion de l’abbaye mais également celle du barrage, des parkings et des navettes reliant le Mont au continent, avec l'objectif de valoriser et développer le Mont et son territoire.
Un début d'activité dépendant des élections
Le conseil d’administration de l’établissement public est appelé à se réunir prochainement pour approuver formellement cette étape. Reste que le calendrier électoral, avec les élections régionales pour l'instant prévues en juin pourrait retarder le démarrage effectif des actions de l'établissement public. A terme, l’objectif est que l’établissement puisse atteindre une autonomie de financement, en se passant du concours des collectivités.