Nantes : plusieurs milliers de manifestants contre la loi "Sécurité globale"
Entre 3.500 et 7.000 manifestants ont défilé autour du centre-ville de Nantes, ce vendredi 27 novembre, pour demander le retrait du projet de loi "Sécurité globale". Son article 24 est le plus fustigé, celui qui prévoit de pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers.
"Il y a trop d'atteintes au libertés dans ce projet de loi, il doit être retiré", scande un responsable syndical devant la foule rassemblée au bord de l'Erdre, à côté de la préfecture de Loire-Atlantique, ce vendredi 27 novembre, vers 18 heures. Au plus fort, 3.500 personnes ont rejoint la manifestation selon la police, entre 6.000 et 7.000 selon l'intersyndicale qui organisait la manifestation.
Manifestation dans le calme
La Ligue des droits de l'homme et cinq autres associations et syndicats ont appelé à manifester. Après une brève prise de parole vers 18 heures, devant la préfecture, le cortège, intersyndicale en tête, a pris la direction du cours des 50 otages.
Arrivé à la croisée de tram, le cortège prend la direction du miroir d'eau et rejoint ensuite le cours Saint-pierre. Quelques tensions éclatent entre manifestants et forces de l'ordre au niveau de la place Foch.
Premiers tirs de gaz lacrymogène à 19h30
Une heure et demi après le départ du cortège, les premiers affrontements ont lieu à l'entrée de la rue de Strasbourg, près du miroir d'eau. Les forces de l'ordre répondent à quelques jets de projectiles par des tirs de gaz lacrymogènes. Une grande partie du cortège se disperse, quelques centaines remontent le cours des 50 otages vers la préfecture.