Attentat de Nice : hommage aux victimes à Nîmes
Ce lundi midi, une centaine de Nîmois se sont rassemblés devant l'hôtel de ville. Une minute de silence chargée d'émotion, en mémoire des victimes de l'attentat de Nice.

Ils s'étaient donné rendez-vous à midi pile. À l'unisson, avec toute la France. Des élus ceints de leurs écharpes tricolores, des employés municipaux descendus de leurs bureaux, des commerçants du centre-ville, des touristes et de simples citoyens... Au total, plusieurs centaines de Nîmois silencieux pendant cette minute d'hommage aux victimes de Nice. L'attentat, qui a fait au moins 84 morts, est encore bien présent dans les esprits.
"J'ai passé la nuit du 14 juillet devant ma télévision, raconte Marcelle , retraitée, qui s'est levée tôt pour assister à la minute de silence. Mon petit-fils est en stage dans un hôtel de la Promenade des Anglais. Il a vécu l'inimaginable."
"Mon petit-fils est traumatisé" Marcelle, retraitée
Christelle aussi s'est inquiétée pour une amie. "Trop, c'est trop ! explose cette mère de famille. Il faut qu'on se mobilise. Comment ? Je ne sais pas trop... mais je crois que ça commence par le vote. Même si on est déçu de la politique."
"Trop, c'est trop" Christelle, mère de famille
A la fin de la minute de silence, tous ont entonné la Marseillaise.
"On continuera à se battre, assure l'ancien candidat PS à la mairie de Nîmes, Jean-Paul Boré. Il a interrompu ses vacances en Aveyron pour assister à ce moment. La peur n'évite pas le danger. ll faut qu'on se rassemble, toutes opinions confondues."
"La République est en danger" Jean-Paul Boré, TPNA
Mais l'union nationale ne va pas de soi, se désole le conseiller municipal d'opposition (divers gauche) Alain Fabre-Pujol, qui dénonce l'impact de l'élection présidentielle sur les réactions de certains politiques.
"Certains politiques ont sur-réagi" Alain fabre-Pujol, conseiller municipal