Le Mont Sainte-Odile n'est pas à vendre, assure l'archevêché de Strasbourg
L'église n'arrive plus à financer l'entretien du Mont Sainte-Odile en Alsace. Mais contrairement à certaines rumeurs, le site n'est pas en vente. L'archevêché cherche des partenaires, de préférences des collectivités locales ou des privés installés en Alsace.
Monseigneur Ravel dément les rumeurs sur la vente du Mont Sainte-Odile. "Il n'a jamais été question de mettre en vente au sens de se débarrasser du Mont Sainte-Odile", martèle l'archevêque de Strasbourg. Il reconnaît toutefois que le site d'une trentaine d'hectares de bâtiments, de forêts et de sentiers est un vrai gouffre financier. L'entretien coûte très cher, jusqu'à un million d'euros par an. Avec la crise du covid, l'hébergement et la restauration sont fermés, ce qui n'arrange rien.
Un nouveau modèle
L'archevêque de Strasbourg est donc à la recherche de partenaires pour financer l'entretien de ce site symbolique et très touristique en Alsace. "Nous sommes contraints de trouver un autre modèle (...) si nous voulons que ce lieu ne tombe pas en ruines en fermant progressivement des petites chapelles, des morceaux de plateformes, ou des points d'accès que nous ne pouvons plus entretenir."
Pour mettre en place ce nouveau modèle, Monseigneur Ravel pense d'abord aux collectivités territoriales pour travailler "dans un modèle de gestion, possession, propriété qui reste à définir." Il cite l'exemple de la cathédrale de Strasbourg, aujourd'hui propriété de l'Etat.