Orléans est la métropole du Centre-Val de Loire qui gagne le plus d'habitants, selon l'INSEE
2 millions 576.252, c’est le nombre d’habitants en Centre-Val de Loire en 2017, selon les derniers chiffres de l’INSEE publiés le 30 décembre. La région est celle qui a l'augmentation la plus faible de France métropolitaine, mais Orléans, capitale régionale, affiche une forte hausse démographique.

Comme à chaque fin d'année, l’INSEE publie ce lundi, les derniers chiffres du recensement de la population française, en l’occurrence ceux de 2017. Selon l'institut, la population de la région Centre-Val de Loire s’élève à 2 576 252 habitants, avec un accroissement moyen de 2 500 habitants chaque année de 2012 à 2017, soit 0.1% d’augmentation. Si cette hausse est « comparable aux régions voisines de l’Ile de France », elle reste néanmoins plus faible que la moyenne nationale qui est à 0.4%.
Orléans de plus en plus attractive
Sur les six chefs-lieux de département, c’est à Orléans que la population augmente le plus chaque année : + 0,4% en moyenne ces cinq dernières années. La ville comptait 116 685 habitants en 2017 contre 114 286 en 2012. Une progression encore plus remarquable à l’échelle de la métropole avec une hausse de 0.8% par an, soit deux fois plus que la moyenne nationale.
En comparaison, la métropole de Tours, chef-lieu de l’Indre-et-Loire et première ville de la région, a observé entre 2012 et 2017 une augmentation de 0.2% seulement. Si la métropole reste le plus peuplée avec 293 035 habitants, Orléans rattrape le retard ces dernières années.
Trois communes du Loiret connaissent la plus forte hausse de la région
Dans la même dynamique qu’Orléans, les trois communes qui ont connu les plus fortes hausses de la région sont dans le département du Loiret. Ingré, Olivet, (dans la métropole orléanaise) et Amilly , près de Montargis, ont en effet respectivement vu leur population augmenter de 2.3 %, 2.1% et 1.9% entre 2012 et 2017.
Plus généralement, 44% des 1758 communes de la région ont gagné des habitants sur la période étudiée.
Le solde naturel, c’est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès sur une période donnée « est le seul moteur de la démographie régionale le solde migratoire étant nul » selon le rapport.