Un appel aux dons lancé pour sauver la petite station du Col de l'Arzelier en Isère
Dans le Vercors, la petite station du Col de l’Arzelier a besoin de 25.000 euros pour effectuer des travaux obligatoires et avoir le droit d'ouvrir ses portes cette année. Une campagne de financement participatif vient d’être lancée sur Internet.

La station familiale du Col de l'Arzelier, située dans le Vercors, au porte du Trièves, au pied des Deux-Sœurs, est ouverte à l'année. Mais elle connaît des difficultés financières et en appelle donc à la générosité des citoyens, via une campagne de financement participatif sur Internet. "Notre station fonctionne sur le principe des régies communales, c'est notre petite commune de Château-Bernard qui supporte les coûts de la station", explique Paul-André Chaix, conseiller municipal.
"Aujourd'hui, la commune ne peut plus supporter à elle seule l'intégralité des coûts", Paul-André Chaix
La commune explique que ces coûts sont liés "aux investissements obligatoires". Le conseiller municipal prend pour exemple le télésiège de la station, "peut-être l'un des plus vieux télésièges de France" qui doit être mis aux normes. Les autres remontées mécaniques doivent, elles aussi, être révisées.
25.000 euros à trouver dans l'urgence
La décision a donc été prise "d'avertir les habitants sur le modèle économique du domaine, qui ne sera pas viable à long terme". "Cette année, on a encore quelques travaux à faire", détaille le conseiller municipal de Château-Bernard. La commune cherche 25.000 euros, avant le 31 décembre, pour cette première campagne de financement.
"L'an prochain, il faudra trouver 75.000 euros d'investissement", le conseiller municipal
Sans ces investissements de 100.000 euros au total, l'avenir de la petite station est clairement menacé. "Il y a un organisme de contrôles qui permet d'autoriser ou non l'utilisation des remontées mécaniques. Si ces travaux ne sont pas réalisés, cet organisme interdit l'ouverture", explique Paul-André Chaix.
Une fermeture de la station du Col de l'Arzelier impacterait directement une dizaine de personnes qui travaillent ici à l'année, "ainsi que les 25 emplois indirects sur la station, pour ceux qui tiennent des snacks ou hébergent des voyageurs".
- Le lien pour la campagne de financement participatif
