PHOTOS - Une quinzaine d'organisations manifestent contre le projet de loi sécurité globale
350 manifestants, a compté la police, peut-être un millier disent ces manifestants. Des manifestants de tous horizons, une quinzaine d'organisations : associations, syndicats, partis politiques et mouvements appelaient à ce rassemblement pour obtenir le retrait du projet de loi "Sécurité globale".
Plusieurs centaines de manifestants devant la préfecture du Gard à Nîmes ce samedi après-midi. La police en a dénombré 350, les manifestants disaient un petit millier. Des manifestants très divers, une quinzaine de partis politiques, associations, syndicats, organisations ou mouvements appelaient à ce rassemblement pour dire non au projet de loi "Sécurité globale", et notamment à ses articles 21, 22 et 24. Un projet de loi déjà passé en première lecture à l'Assemblée nationale.
C'est l'ensemble du projet de loi "Sécurité globale" qui doit être retiré estime Jean Launay, co-président de l'antenne nîmoise de la Ligue des Droits de l'Homme
Premier à prendre la parole, Jean Launay, co-président de l'antenne nîmoise de la Ligue des Droits de l'Homme : "L'ensemble de la loi "Sécurité globale" est dangereuse, pas seulement l'article 24, mais aussi les articles 21 et 22 dont l'un prévoit l'utilisation de drones et l'autre entend utiliser les caméras piétons des policiers en direct pendant les manifestations pour ficher les manifestants."
La République est en train de changer estime Jean Launay, co-président de l'antenne nîmois de la Ligue des Droits de l'Homme
Et Jean Launay de voir un changement dans la République : "Je ne vais pas vous dire que nous sommes sous un régime fasciste, je vais vous dire que la démocratie est en péril et que là, réellement, ce n'est pas faire de la parano que de le dire." Des propos approuvés par les manifestants : "On a l'impression que les libertés sont de plus en plus limitées, contrôlées" dit Jean-Michel, et Danielle d'ajouter : "L'État se sert de manière honteuse de l'état sanitaire pour bloquer nos libertés" ou encore Elisabeth : "On veut me protéger contre mon gré... le sacrifice de mes libertés n'est pas mérité."
Paroles de manifestants