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Pierre Garandel : de l'informatique au chocolat

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Premier épisode de notre série "ils ont changé de vie". Nous sommes allés à la rencontre du niortais Pierre Garandel. Ancien informaticien de la Camif, il est devenu chocolatier.

Pierre Garandel a ouvert sa boutique près des Halles de Niort en décembre 2015
Pierre Garandel a ouvert sa boutique près des Halles de Niort en décembre 2015 © Radio France - Noémie Guillotin

Ce qui a fait changer de vie Pierre Garandel, c'est un évènement déclencheur : le dépôt de bilan de Camif en 2008. Pierre y est informaticien depuis huit ans. C'est aussi un passionné de cuisine. C'est donc le bon moment pour se reconvertir. "Au début on se dit que ce n'est pas sérieux et puis on y réfléchit de de plus en plus", raconte le Niortais. Finalement, il se dit que c'est possible et se lance.

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Une nouvelle formation à plus de 50 ans

Début 2010, Pierre Garandel entame une formation à Rouen à l'institut national de la boulangerie pâtisserie. Cinq mois intensifs. Il est diplômé en juin. Au départ, il veut trouver du travail mais "les employeurs cherchaient soit des jeunes en apprentissage, soit des gens plus âgés mais expérimentés", raconte le chocolatier. Pierre Garandel ne rentre dans aucune de ces cases. Il cherche aussi une entreprise à reprendre, sans succès. Il décide donc de démarrer seul. Il installe son labo à côté de chez lui et vend le week-end sous les Halles de Niort. Les clients répondent présents.

La petite entreprise grandit

Pierre Garandel a développé sa gamme, des recettes à lui. Il propose 35 bonbons de chocolat mais aussi des tablettes, du caramel et bientôt des nougats. Depuis 4 mois, Pierre Garandel a ouvert une boutique rue Brisson,  juste a coté des Halles et devrait arrêter le banc du marché à l'été.

Le chocolatier niortais vend aussi ses produits sur son site Internet mais "il est très mal fait, pour un informaticien c'est la honte", sourit le chocolatier.

Son rythme de travail n'a plus rien à voir. Pierre Garandel est chocolatier 7 jours sur 7. Son salaire aussi a chuté. "J'ai le salaire minimum pour avoir le droit à la retraite, c'est-à-dire les 3/4 du Smic", raconte l'ancien cadre informatique. Car ce que le chocolatier gagne, il le ré-investit. Aucun regret en tout cas pour Pierre Garandel dont les chocolats portent le nom. Une reconversion soutenue à 100% par sa femme, elle est toujours cadre dans une mutuelle mais vient l'aider tous les week-end.

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