Près de Vire : Les sauts reprennent au Viaduc de la Souleuvre, après 7 mois de fermeture
Après 7 mois de fermeture, le Viaduc de la Souleuvre, situé près de Vire, a retrouvé ses clients ! Il est de nouveau possible de sauter à l'élastique, de faire de la tyrolienne ou de la luge. Des activités qui avaient manqué aux clients, ils étaient nombreux au rendez-vous ce samedi 22 mai.
Michael Mulot, le directeur de SkyPark Normandie (nouveau nom d'AJ Hackett Normandie), accueille lui-même les clients. Il ne cache pas son impatience. En 31 ans, c'est la première fois que le site se retrouve fermé pendant 7 mois. Alors ce samedi 22 mai, jour de réouverture, tout le monde a le sourire.
"Retrouver nos clients, nos habitués qui sont au rendez-vous depuis ce matin, ça fait vraiment plaisir. J'étais très impatient", confie Michael Mulot, situé à l'entrée du site. Un nouvel espace d'accueil client a été créé pour respecter le protocole sanitaire et les gestes barrières contre le Covid-19.
Mais durant ces 7 mois de fermeture, l'équipe de SkyPark Normandie n'a pas chômé, au contraire. Un tel site demande beaucoup d'entretien et de vérification pour la sécurité des installations.
Plusieurs changements pendant la fermeture
"Cet hiver, on a fait plein de choses : beaucoup de travaux, d'entretien des installations, on a réfléchi à de nouvelles activités, on a créé un nouvel espace d'accueil. Puis il a fallu former les nouveaux salariés. Jeudi dernier, on a fait une journée où on a tout testé. Tout marche très bien", sourit Christian Ferrier, co-gérant de SkyPark Normandie.
Des clients au rendez-vous
Les allées du site se remplissent petit à petit, malgré un temps assez maussade. Des familles, parfois venues de loin, profitent des activités.
Le plus fidèle, c'est sûrement Jean-Yves. A 71 ans, il vient de sauter à l'élastique pour la 423e fois !
"Ici, c'est comme une famille. C'était donc très important pour moi d'être là à la réouverture, ça m'avait trop manqué. Là, j'ai fait un salto arrière", rigole le septuagénaire.
Une surprise pour clore cette belle journée
Le plus stressé, en revanche, c'est Julien. Il saute à l'élastique pour la première fois, mais ce qui l'inquiète le plus, c'est ce qu'il va se passer à l'arrivée. "J'ai prévu de demander ma femme en mariage. Je fais le grand saut, donc en bas, je vais lui demander de faire le grand saut avec moi", explique-t-il.
Et quelques secondes plus tard, 60 mètres plus bas, Julien met le genou à terre et sa femme lui dit oui. La saison au Viaduc de la Souleuvre ne pouvait pas mieux commencer.