Protection animale : les Rémois invités par L214 à interpeller les candidats aux élections municipales
L'antenne rémoise de l'association L214 a mis en place samedi 23 novembre un faux bureau de vote place d'Erlon. Pendant deux heures, des bénévoles ont encouragé les passants à interpeller les candidats aux élections municipales sur la question de la protection animale.

7 Français sur 10 attendent des mesures concrètes pour les animaux. C'est ce qui est ressorti d'une enquête IFOP commandée par l'association L214 jeudi. A Reims, l'association de défense des animaux a installé pendant deux heures un faux bureau de vote place d'Erlon pour "faire connaître les attentes des citoyens face à la condition animale aux élections municipales de 2020", explique Charlotte Cottrez, la référente L214 à Reims.
Urne et cartes électorales fictives
Munis d'une carte électorale fictive, les passants étaient invités à inscrire sur un bulletin leurs doléances destinés aux candidats aux prochaines municipales. Avant de le glisser dans une urne.

Ils étaient aiguillés par cette carte électorale sur les thèmes à aborder. Notamment l'exclusion des produits issus des élevages intensifs, l'introduction dans les cantines de repas végétariens ou encore l'interdiction de cirques détenant des animaux sauvages. Il s'agit là de sujets sur lesquels le maire d'une commune peut agir.
Je ne sais vraiment pas comment me positionner sur le sujet de la chasse
La question de la chasse a été beaucoup abordée. Certains demandent son interdiction, d'autres une régulation. De quoi faire réfléchir Pierre : "C'est horrible pour les animaux mais ça reste quand même dans la culture française, et puis il y en a besoin pour limiter les animaux sauvages... Je ne sais pas vraiment comment me positionner."
Vers de nouveaux électeurs grâce à la protection animale ?
Les passants estiment, pour une majorité, que les candidats aux municipales doivent intégrer la protection animale à leurs programmes. "Ce sont des sujets qui deviennent incontournables. Si on veut que ces choses là soient entendus au niveau national, ça commence par les communes dans un premier temps, avant d'atteindre la sphère politique", explique François.
L'intégration de la protection animale devrait d'ailleurs conditionner beaucoup d'électeurs. Certains affirmaient même qu'ils iraient voter pour la première fois si des mesures en faveur des animaux était inclues dans les promesses de campagne.