Réveillon du Nouvel An : les contrôles renforcés dans les Deux-Sèvres et la Vienne
Policiers et gendarmes mobilisés dans le Poitou pour faire respecter le couvre-feu. Les contrôles sont renforcés en cette période de réveillon du 31 décembre 2020.
Dans la Vienne et les Deux-Sèvres, les autorités appellent au respect des règles sanitaires pour ce réveillon du Nouvel An 2020. Pour s'assurer, notamment, que le couvre-feu entre 20 heures et 6 heures est bien respecté, les contrôles vont être renforcés. Le dispositif commence à se déployer dès ce mardi soir dans les Deux-Sèvres. Dans la Vienne, la préfecture annonce des "opérations de contrôles coordonnés pendant le couvre feu en zone police et en zone gendarmerie" à partir de ce mercredi 30 décembre.
Dans les Deux-Sèvres, le préfet Emmanuel Aubry précise que le couvre-feu "est plus que jamais d'actualité". La situation sanitaire dans le département est "toujours sensible" avec un taux d'incidence de l'ordre de 110 cas pour 100.000 habitants alors qu'il était de moins de 100 au mois de novembre. Par ailleurs, la situation dans les hôpitaux est "toujours tendue".
Nous savons que les moments conviviaux sont propices à la contamination. Pour notre santé, pour préserver les soignants, les personnels des ehpad, il est essentiel que le couvre-feu soit respecté
Pour le réveillon du 31, "des effectifs importants seront mobilisés sur une plage horaire étendue", indique le préfet des Deux-Sèvres sans plus de détails sur les chiffres. Le rôle des gendarmes et policiers poursuit Emmanuel Aubry : "la dissuasion et la verbalisation avec un objectif de visibilité maximale de manière à rendre ces fêtes les moins dangereuses pour la santé et pouvoir gérer ce taux d'incidence du covid dans les jours et semaines qui vont suivre".
Emmanuel Aubry en appelle à la responsabilité individuelle et collective. "Pour que les fêtes de la fin d'année 2020 restent un bon souvenir, il est nécessaire de développer l'art de la sobriété. Il est donc important d'avoir une limitation des personnes autour de la table", insiste également le préfet des Deux-Sèvres.