Saint-Valentin : à Strasbourg, les restrictions profitent aux "Love shops"
Cette année encore la Saint-Valentin échappe au confinement mais pas aux restrictions. Couvre-feu, restaurants fermés, week-ends en amoureux limités : une situation qui a fait gagner aux "Love shops" de nouveaux clients.
De l'extérieur, la vitrine donne le ton : du rouge, des coeurs et des tenues légères. Robin ressort du "Love Store", place d'Austerlitz à Strasbourg, un paquet à la main : "Je suis venu chercher des choses pour passer la Saint-Valentin avec ma compagne", souffle-t-il un peu gêné. Il n'est pourtant pas le seul à avoir eu la même idée.
Les "Love shop" font le plein
"On est restreints cette année", explique Richard, gérant de ce "Love Shop", "mais on peut toujours organiser une petite soirée coquine, entre nous, sans gestes barrière" lance-t-il en souriant.
Sa devanture annonce "Le plaisir et l'harmonie du couple." Richard explique : "On est loin des sex shop à l'ancienne, un peu glauques. Ma boutique est un "Love shop", l'ambiance est tournée vers le glamour, le sensuel. Nos produits sont variés et nous sommes ouverts à toutes et à tous sans tabous", insiste-t-il.
Une tendance qui se poursuit depuis le début de la pandémie
Lorsque les magasins non-essentiels ont été autorisés à rouvrir, Richard a vu de nombreux nouveaux clients passer la porte de son magasin : "J'ai surtout eu beaucoup de femmes, qui se sont laissées surprendre par le confinement et qui sont venues s'équiper. Et puis les loisirs sont limités..."
Les moeurs aussi ont changé : "Les nouvelles générations assument !" se réjouit Richard , "Avant c'était caché, c'était monsieur qui achetait le sex-toys de madame, maintenant c'est madame qui vient acheter son sex-toys, voire le petit gadget pour monsieur."
Et en terme de produits il y en a pour tous les goûts : de quoi donner des idées aux curieux, même une fois la Saint-Valentin passée.