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Stocamine : la ministre de la transition écologique persiste et signe sur le confinement des déchets
Le gouvernement veut accélérer dans le dossier Stocamine. La ministre de la transition écologique Barbara Pompili a dit ce mardi vouloir faire avancer les procédures de confinement des déchets toxiques entreposés dans cette ancienne mine de Wittelsheim dans le Haut-Rhin

Le gouvernement persiste et signe. Et justifie son passage en force. La ministre de la transition écologique Barbara Pompili a dit ce mardi "vouloir faire avancer les procédures de confinement" des déchets toxiques sur le site de Stocamine, dans une ancienne mine de Wittelsheim, dans le Haut-Rhin.
Selon la ministre, attendre encore pour confiner les 42.000 tonnes de déchets toxiques non radioactifs stockés sur place, c'est mettre en danger les futurs intervenants sur place. Car "plus on attend, plus c'est dangereux" estime Barbara Pompili.
Lors d'un déplacement à Strasbourg ce mardi pour préparer la future présidence française de l'Union européenne, elle est donc revenue sur le sujet des déchets de Stocamine. "Mon but est de maintenir l'objectif" de confiner sous le béton les déchets toxiques a-t-elle indiqué.
Et cela malgré une décision judiciaire en date du 15 octobre dernier, qui avait suspendu les travaux sur le site. La cour administrative d'appel de Nancy avait annulé l'arrêté préfectoral autorisant le stockage définitif des déchets. La cour avait été saisie notamment par le collectif Destocamine. La collectivité européenne d'Alsace s'oppose elle aussi à cette procédure.
Mais depuis cette décision judiciaire, le gouvernement a fait voter début novembre un amendement au projet de loi de finance 2022 qui accorde la garantie financière de l'Etat à la société MDPA qui dirige les opérations. Façon de répondre au tribunal qui avait estimé que l'entreprise ne disposait pas des garanties financières suffisantes pour autoriser les travaux.
D'ailleurs la ministre ne s'en est pas cachée : "Tout ce qu'on peut faire légalement pour faire avancer les travaux, on le fera" a-t-elle souligné.
Allant en ce sens contre les collectivités locales et surtout contre plusieurs associations qui réclament le retrait des déchets de la mine. Elles craignent notamment pour la nappe phréatique, toute proche.