Toulouse : 500 nouvelles places supplémentaires en crèche créées d'ici 2020
Depuis 2014, la mairie de Toulouse a créé 543 places en crèche. D'ici 2020, le double devrait voir le jour. Des chiffres qui placent Toulouse devant des villes comme Lyon, Nice ou Strasbourg.

L'objectif est de créer 1.000 places sur le mandat (2014-2020). A la fin de l'année, 543 seront ouvertes, soit 55% du plan. Un chiffre qui place Toulouse, selon la municipalité, devant des villes comme Lyon (385 places prévues sur le mandat) Nice (180 places) ou Strasbourg (46 places). Le taux de couverture - nombre d'enfants de moins de trois ans / nombre de places - s'établit à 29% à Toulouse, soit une offre deux fois supérieure à la moyenne nationale (15%).
C’est notamment sur le taux d’occupation des établissements d’accueil qu’une progression a été constatée par les équipes de la mairie. "Si en 2014, certaines crèches étaient occupées à 45%, explique Laurence Katzenmayer, l’élue en charge de la petite enfance. Aujourd’hui ce taux s’établit à 70% en moyenne." Un chiffre plus important dans les crèches associatives (80%) qui ont plus de liberté notamment sur les horaires des crèches municipales.
L'opposition dénonce des chiffres faussés
La ville va également développer son système de pré-inscription généralisé en ligne. Aujourd’hui on peut faire la démarche à partir de six mois de grossesse, l’idée d’ici la fin de l’année 2017 ce sera de pouvoir le faire dès trois mois. Il permettra également aux structures d’accueil d'être plus réactives lorsqu'une famille change de crèche, et indirectement, de répondre plus rapidement et facilement aux familles en demandes de places.
De son côté, l'opposition met un bémol à la satisfaction du Capitole en expliquant que l'équipe actuelle capitalise sur la politique menée par la municipalité de Pierre Cohen. Le groupe socialiste affirme que, pour l'instant, sur les 543 places ouvertes 400 au moins ont été lancées par l'ancienne majorité. Sur les 1.000 places en crèches qui seront créées d’ici 2020, 80% le seront en milieu associatif. Un problème également pour le groupe socialiste qui explique que, se faisant, la mairie perd la main sur la gestion des dossiers.