Un an après le premier confinement, le 1er-Mai renoue avec la tradition du muguet
Il y a un an, en plein Covid-19, le 1er-Mai était confiné, sans fleuriste et sans muguet. Cette année, la fête du Travail renoue avec la tradition. Les fleuristes sont ouverts et la célèbre fleur blanche à clochettes est d'une qualité exceptionnelle.
Le joli mois de mai, ses ponts, ses jours fériés, ses défilés et son muguet offert le 1er mai. La petite fleur blanche aux clochettes est un symbole de bonheur et un porte-chance. Après plus d'un an de Covid, ce 1er-Mai représente le début d'une vie plus normale avec en point de mire un déconfinement en quatre étapes qui commencera lundi 3 mai.
Après un 1er mai 2020 confiné, ce 1er-Mai redonne le sourire aux fleuristes, ouverts cette fois. Ils comptent bien en profiter à l'image de Monique Cassar dans sa boutique "L'Echoppe bis" du 12e arrondissement de Marseille.
"Cette année le muguet est parfait, avec beaucoup de clochettes, belles, bien blanches." - Monique Cassar, fleuriste depuis 40 ans à Marseille
Un muguet exceptionnel, des clients au rendez-vous, les fleuristes ont le sourire.
Où acheter son muguet ? À quel prix ?
En ce 1er-Mai, on peut acheter son muguet chez son fleuriste, mais aussi dans les jardineries et la grande distribution, autorisées par décret du 19 mars. Cela doit se faire dans le respect des règles sanitaires. Il ne faut pas plus de six personnes en boutique notamment.
Pour un muguet de qualité, comptez environ 10-12 euros le pot et cinq ou six euros les trois brins. Vous pouvez trouver moins cher mais la fleur n'est pas toujours très belle.
C'est le grand retour de la vente à la sauvette
La vente à la sauvette est tolérée, sous conditions, pour les particuliers et les associations : il est interdit de vendre à moins de 40 mètres d'un professionnel. Le muguet proposé doit être sauvage, sans racine et sans emballage, vendu sans table, ni parasol, donc pas d'espace de vente improvisé.
En cas de non respect des règles, vous risquez 300 euros d'amende et une peine qui peut aller jusqu'à six mois de prison.
Il reste 325 fleuristes indépendants dans les Bouches-du-Rhône. C'est deux fois moins qu'il y a 20 ans. Avec la crise du Covid-19, au moins 15% des boutiques de fleurs pourraient ne pas rouvrir.