Un nouveau Parc Naturel Régional en projet en Berry

Ce serait le quatrième parc naturel régional en région Centre Val de Loire et le 2eme en Berry puisque le PNR de la Brenne existe déjà depuis 29 ans.  L'idée, c'est de donner des moyens plus intéressants pour ces territoires ruraux qui chaque année perdent toujours plus d'habitants. Il s'agit de leur donner une visibilité nationale en misant sur le tourisme et la défense des paysages notamment. Un PNR doit reposer avant tout sur une cohérence territoriale : " Sa cohérence, explique Daniel Calame, maire de St-Plantaire dans l'Indre, c'est la présence de bocage sur de nombreuses communes. L'idée serait par exemple de le préservant en montant des actions de qualité auprès des éleveurs locaux." 

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Qui dit PNR, dit outils de communication et d'actions et donc meilleure visibilité nationale : " On pourrait redevenir attractif en rédigeant une charte de qualité qui déboucherait sur des actions et qui pourrait doper ces territoires, assure Dominique Roblin, adjoint au maire de Touchay dans le Cher et chargé du dossier. Regardez l'image qu'a su créer la Brenne grâce à son PNR."  L'idée est de mettre en avant cette richesse paysagère, le bocage notamment pour bâtir des programmes d'action touristique, économique. 

Un parc naturel c'est en effet des moyens humains beaucoup plus importants pour lancer des actions assure Michelle Rivet, vice-présidente de la région Centre Val de Loire et maire de Marçais dans le Cher : " C'est en moyenne une équipe de 26 personnes pour mener des projets, alors qu'on peine dans les milieux ruraux à avoir une capacité d'ingénierie capable d'assurer des actions. ce serait un renfort formidable pour valoriser un territoire."  De quoi dynamiser tout un territoire pour convaincre des habitants de venir s'installer et combattre la désertification rurale, espère Jean-Michel Degay, président du Pays de la Chatre en Berry : " Cela pourrait contribuer à maintenir un tissus économique et artisanal notamment." Le comité de pilotage sera créé le 4 décembre. Mais c'est l'état qui validera ou non ce projet , normalement d'ici 18 mois à deux ans.