Une bonne fessée ça ne peut pas faire de mal ? Eh bien, si justement !
Le 30 avril sera la journée pour l'éducation sans violence, en Isère les militants de l'éducation "bienveillante" en font même une semaine avec toute une série de manifestations.

Non seulement la gifle et la fessée seraient, selon des études scientifiques inefficaces mais en plus les "châtiments corporels" auraient des conséquences sur la personnalité des enfants qui en sont victimes. Les enfants qui reçoivent des fessées sont plus agressifs que ceux qui n'en reçoivent pas. Les enfants qui assimilent le pouvoir et l'autorité à la violence ont tendance à être eux mêmes plus agressifs dans leur comportement quotidiens. C'est le message lancé par le collectif pour une éducation bienveillante en Isère à l'occasion de la Journée nationale pour l'éducation sans violence.
Ce collectif se propose via des "cafés des parents" et autres rencontres de venir en aide aux parents qui se sentent désemparés, démunis, face au comportement de leurs enfants.
Flore Viard l'une de ses membres était l'invitée de France Bleu Isère ce vendredi alors que trois députés ont déposé devant l'Assemblée nationale une proposition de loi pour "abolir la violence faite aux enfants". La France ayant été rappelée à l'ordre par le conseil de l'Europe pour ne pas avoir interdit gifles et fessées. De ce fait selon le Conseil de l'Europe, notre pays viole l’article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les États parties doivent "protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l’exploitation".
L 'idée de ces députés est de revoir la notion d'autorité parentale dans le code civil, en excluant "tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux punitions corporelles", et donc les gifles et les fessées.
Écoutez l'interview de Flore Viard du Collectif pour une éducation bienveillante en Isère :
→ Site du Collectif pour une éducation bienveillante en Isère