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Guerre en Ukraine : une réfugiée accueillie par une habitante de Laxou

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Depuis samedi, Brigitte, une habitante de Laxou accueille chez elle Larissa, une réfugiée ukrainienne de 57 ans. Arrivée seule depuis la Pologne où elle a pris un bus pour la France, l'acclimatation n'est pas simple. Mais elle peut compter sur son hôte au grand cœur.

Larissa (à gauche), une réfugiée ukrainienne de 57 ans, est hébergée temporairement dans le petit appartement de Brigitte à Laxou. Larissa (à gauche), une réfugiée ukrainienne de 57 ans, est hébergée temporairement dans le petit appartement de Brigitte à Laxou.
Larissa (à gauche), une réfugiée ukrainienne de 57 ans, est hébergée temporairement dans le petit appartement de Brigitte à Laxou. © Radio France - Lucas Bouguet

Larissa est arrivée de Pologne samedi. Difficile pour la réfugiée ukrainienne de 57 ans de se faire à sa nouvelle vie alors que toute sa famille est restée dans son pays. Ses trois enfants, ses petits-enfants et son mari encore en âge de combattre sont restés en Ukraine.

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Avant la guerre, Larissa habitait dans un petit village pas très loin de Kharkiv. Mais les bombardements russes sont venus mettre un terme à sa vie paisible. Aujourd'hui, les deux femmes apprennent à se connaître et tentent de faire tomber la barrière de la langue. Pour communiquer, elles utilisent une application de traduction sur leur téléphone.

Un récit éprouvant

Le récit de Larissa émeut fortement Brigitte. Fille de réfugiés italiens, il remue en elle les histoires que lui ont racontés autrefois ses parents qui ont fui l'Italie fasciste des années 1930. Elle ne peut d'ailleurs contenir ses larmes lorsque Larissa évoque la dernière nuit passée avec son mari resté combattre en Ukraine.

"Elle adore les fleurs"

En attendant de savoir ce qui l'attend, Brigitte est aux petits soins avec Larissa. La Laxovienne a élaboré tout un programme pour lui faire découvrir Nancy, la place Stanislas, le parc Sainte-Marie. Elle va même l'emmener au jardin botanique "parce qu'elle adore les fleurs", se réjouit-elle. Dimanche, elle rencontrera d'autres réfugiés ukrainiens, comme elle, récemment arrivés en France, leur pays d'accueil.

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