Une solution temporaire trouvée pour les sauveteurs en mer des Sables-d'Olonne
Les sauveteurs en mer des Sables-d'Olonne acceptent la proposition de leur direction nationale, "faute de mieux". À partir de ce vendredi, ils vont récupérer la vedette d'entraînement du centre de formation de Saint-Nazaire mais elle est moins performante qu'un canot tout temps.

Après un imbroglio d'une semaine, une solution temporaire a finalement été trouvée pour les sauveteurs en mer des Sables-d'Olonne. Depuis le naufrage de début juin, ils n'ont plus de canot tout temps, le plus performant des navires de sauvetage de la SNSM. Après le refus de l'île de Sein de prêter le sien, la direction nationale de la SNSM lui a proposé la vedette d'entraînement du centre de formation des sauveteurs en mer de Saint-Nazaire, "faute de mieux".
Une solution pour un mois
Le soucis, c'est déjà que c'est un prêt temporaire : la vedette va arriver aux Sables ce vendredi, mais les sauveteurs devront la rendre début septembre, c'est-à-dire avant la fin des réparations de leurs canot tout temps qui ne pourra pas reprendre du service avant la mi-septembre, au plus tôt. Et puis cette vedette, c'est un vieux bateau qui date de 1990 et qui est incapable de remorquer les gros chalutiers.
Incapable de remorquer les chalutiers
C'est ça le principal problème pour les sauveteurs sablais. Les Sables-d'Olonne, c'est le quatrième port de pêche en France. Beaucoup de sauveteurs sont aussi des pêcheurs et, s'ils risquent leur vie pour sauver celle des autres, ils veulent, au moins, que leur bateau soit capable de secourir l'un des leurs. D'autant que le remorquage rapporte de l'argent à la SNSM, un ajout vital pour subvenir à ses frais de fonctionnement.