Uzerche lance une opération de stérilisation des chats qui pullulent dans plusieurs quartiers de la ville
Les chats envahissent nos rues. Un phénomène qui parfois devient invivable. C'est le cas en ce moment à Uzerche. À partir de ce mardi ils vont être capturés pour être stérilisés. Ils seront remis ensuite là où ils ont été attrapés.
Le phénomène n'est pas nouveau. Et il est récurrent à Uzerche comme ailleurs. Depuis de longs mois déjà des chats prolifèrent dans trois secteurs de la perle du Limousin, au lotissement du Savarzeix, aux abords du collège Gaulcem Faïdit et, dans une moindre mesure, à l'entrée sud de la commune. "En ce moment c'est les naissances, donc ça pullule. On peut avoir entre 15 et 20 chats qui se regroupent" explique François Fillâtre, maire-adjoint, en charge des travaux.
Impossible de laisser une fenêtre ouverte
Il faut dire que les chats sont nourris par des riverains bienveillants. Ou qu'ils trouvent ça et là des poubelles. Même s'ils restent plutôt "'faméliques" fait remarquer François Fillâtre. Mais leur nuisances elles ne sont pas maigres : bruits, bagarres, crottes, dégâts dans les jardins, et visites régulières dans les maisons à la faveur d'une fenêtre laissée ouverte. Bref, les résidents des quartiers concernés attendaient une solution. C'est celle de la stérilisation qui a été retenue. C'est la SPA de Tulle qui est chargée de l'opération à partir de ce mardi.
Plus efficace que l'éradication
Les chats vont être piégés et amenés dans une clinique vétérinaire pour y être stérilisés. Ils seront ensuite remis là où ils ont été piégés. "C'est la solution idéale" explique Agnès Bassinet, présidente de la SPA de Tulle. Qui précise que l'éradication des chats, outre qu'elle serait inhumaine, serait surtout moins efficace sur le long terme. Les chats stérilisés vont former des groupes précise la présidente et "une fois un groupe régularisé, ils n'accepteront pas d'autres chats". Une solution qui se généralise souligne également Agnès Bassinet. La SPA de Tulle a procédé à des opérations identiques depuis le début de l'année dans plusieurs communes en Corrèze.