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Vacances et gestes barrières : les retrouvailles entre grands-parents et petits-enfants

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En pleines vacances de la Toussaint, mais aussi en pleine épidémie de Covid-19, les grands-parents et les petits-enfants se retrouvent parfois. C'est le cas de Françoise Cermelj, qui reçoit parfois pour déjeuner sa fille Amélie, et sa petite-fille Sibylle.

De gauche à droite : Amélie, sa fille Sibylle, et Françoise, grand-mère de Sibylle. De gauche à droite : Amélie, sa fille Sibylle, et Françoise, grand-mère de Sibylle.
De gauche à droite : Amélie, sa fille Sibylle, et Françoise, grand-mère de Sibylle. © Radio France - Nourhane Mahmoudi

Il reste encore une semaine de vacances, l'occasion pour les enfants et leurs grands-parents de se voir, et de partager quelques moments ensemble... Mais c'est une décision qui n'est pas anodine. En pleine pandémie de Covid-19, il faut faire attention aux gestes barrières et limiter les interactions au maximum. 

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Visites et activités en famille

Françoise Cermelj est formelle. "C'est impossible pour moi d'être isolée, loin de mes enfants et de mes petits-enfants. Et puis, ce n'est pas tout ou rien, n'est-ce pas ?" confie-t-elle. Elle voit ses petits-enfants le moins possible, et toujours dans le respect des distanciations sociales, qu'elle respecte minutieusement. "Parfois, mon petit-fils veut me sauter dans les bras pour me faire un câlin, mais par souci de santé, pour moi comme pour lui, je suis obligée de le repousser !" rit-elle. Pour elle, voir sa famille en faisant attention ne comporte pas plus de risques que d'aller faire ses courses. 

Sibylle a 10 ans. Elle n'imagine pas cesser de voir sa grand-mère, et a plutôt hâte de passer du temps avec elle, durant la seconde semaine de vacances de la Toussaint. "Je compte venir la chercher après ses entraînements de hockey sur glace, et nous pourrions même aller au cinéma après !" propose-t-elle à sa petite-fille qui bondit de joie. 

En réalité, les vacances sont une bonne excuse pour multiplier les activités ensemble. "Ne pas voir ma mamie, c'est comme si je ne pouvais pas voir, ni ma maman, ni mon papa" explique Sybille. "Et si je ne la vois pas, il y a grand vide" conclut-elle. Amélie et Françoise sont plutôt d'accord. "Ne pas se voir, c'est se protéger physiquement" rappelle Amélie, la mère de Sybille. "En revanche, l'isolement ne protège pas de la dépression et du sentiment de vide qui peut naître à la suite. Tout n'est pas manichéen... Si nous faisons attention, il n'y a pas de raison" conclut-elle. 

Les gestes barrières toujours respectés

Dans l'appartement, Sybille et Amélie restent bien éloignées de Françoise. "On essaie de se voir mais en contrepartie, on respecte les un mètre de distance obligatoire !" explique Amélie. Pour elle non plus, il n'est pas question de cesser de se voir. "Nous habitions en région parisienne, et avons déménagé exprès l'année dernière pour nous rapprocher de ma mère" explique-t-elle. 

Alors forcément, le confinement est mal tombé. "Mais depuis l'été, nous avons fait en sorte de continuer de nous voir, toujours dans des espaces aérés, voire à l'extérieur, carrément" renchérit Françoise. "Mais depuis que l'automne est arrivé, on ne peut plus trop se voir en extérieur, et maintenant avec le couvre-feu, seulement en journée. Cela en fait des restrictions !" rit-elle. 

Françoise n'a pas peur que ses petits-enfants la contaminent, un sentiment que partage Amélie. "En réalité, les enfants font toujours très attention. On leur serine à longueur de journée de mettre le masque correctement, de se laver les mains... Ils finissent par développer des réflexes d'hygiène" explique Amélie, qui n'est pas inquiète ni pour sa mère, ni pour sa petite fille. En attendant des jours meilleurs, Françoise a l'intention de continuer d'accueillir chez elle sa fille et sa petite-fille pour des repas de famille, toujours en faisant bien attention. 

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