Nouvel an : un réveillon sous haute surveillance en Vendée et Loire-Atlantique
100.000 policiers et gendarmes seront mobilisés, ce jeudi soir, à l’occasion du réveillon de la Saint-Sylvestre. C’est le chiffre donné par le ministère de l’Intérieur, qui annonce des contrôles renforcés. En Loire-Atlantique et en Vendée, les contrôles liés au couvre-feu vont se multiplier.
La nuit sera-t-elle animée, pour ce réveillon de la Saint-Sylvestre ? Sans doute moins que d'habitude, d'autant plus que le couvre-feu est en vigueur. Pas le droit d'être dehors de 20 heures à 6 heures du matin. Du coup, les forces de l'ordre seront nombreuses pour faire respecter les règles liées à la Covid-19. Au total, 100.000 policiers et gendarmes sont mobilisés au niveau national. Le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin demande aux préfets de tout faire pour éviter les rassemblements non autorisés.
200 policiers mobilisés en Vendée
En Vendée, environ 200 policiers et gendarmes seront mobilisés, indique la préfecture. Depuis plusieurs jours, les contrôles se multiplient. Nous avons suivi une de ces opérations, à La Roche-sur-Yon, menée rue du maréchal Ney. Il est 20 heures passées de quelques minutes, pas loin du centre-ville. Un policier contrôle un livreur Uber eats, qui, à son grand étonnement, travaille en voiture : "On fait des courses jusqu’à dix kilomètres", indique le livreur.
Il présente le bon de commande, les cartons, entassés à l’arrière de son voiture. "Parfait", dit le policier. Le déplacement est professionnel. En revanche, une dame se fait prendre en faute, et le reconnait : "Je reviens de chez mes parents. Je suis allée chercher mon tire-lait pour ma fille qui est toute petite. Je l’avais oublié". Le policier décide de ne pas verbaliser : "La prochaine fois, il faudra penser à anticiper. Vous savez que le couvre-feu est à 20 heures ?"
"On compte sur la conscience de chacun"
Voilà quelqu'un qui ne s'en tire pas trop mal. Mais ce soir du 31 décembre les policiers devraient être plus stricts, même si, jusque-là, le couvre-feu a été plutôt bien respecté. "On compte sur la conscience de chacun", dit Anne Tagand, la secrétaire générale de la préfecture, qui est venue sur le terrain. "Pas d’inquiétude particulière, mais nous serons là, et nous serons vigilants."
En une heure, trois personnes ont écopé d'une amende pour non-respect du couvre-feu. Pour mémoire, le montant est de 135 euros..