VIDEO | Etats généraux de la bioéthique : de quoi parle-t-on quand on évoque la fin de vie ?
Les Etats généraux de la bioéthique commencent ce jeudi 18 janvier. Les débats vont notamment porter sur une révision de la législation sur la fin de vie... mais à quoi cela correspond-il ?

Lors des Etats généraux de la bioéthique, qui démarrent ce jeudi, une révision de la législation sur la fin de vie va notamment être évoquée. On parle de fin de vie, mais aussi parfois de droit à mourir dans la dignité, ou plus froidement, d'euthanasie. L'idée est la même : accompagner médicalement une personne en souffrance extrême vers la fin de sa vie si elle en fait la demande.
Actuellement, la fin de vie est encadrée en France par la loi Léonetti de 2005. Cette loi ne légalise pas l'euthanasie, mais elle rend illégal l'acharnement thérapeutique. En d'autres termes, une personne en phase terminale peut choisir d'arrêter son traitement. Mais pas question d'accélérer artificiellement la mort du patient.
Autre problème : si celui-ci est inconscient, c'est à une "personne de confiance" de trancher. Ce qui aboutit parfois à des conflits comme celui autour de Vincent Lambert, ce jeune homme tétraplégique plongé dans un état dit de conscience minimal depuis plusieurs années, dont la femme souhaite l'arrêt des soins, contre l'avis de ses parents.
La loi sur la "fin de vie" pourrait bien évoluer
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'était dit favorable à une évolution de la législation sur la fin de vie. Dans la loi bioéthique issue des états généraux et attendue pour le début de l'année prochaine, la règle pourrait donc changer.