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VIDÉO - Le premier ministre espagnol fleurit la tombe de Manuel Azaña à Montauban

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Pedro Sánchez est venu rendre hommage au dernier président de la République espagnole, avant l'arrivée au pouvoir du dictateur Franco. Manuel Azaña est mort en exil dans le Tarn-et-Garonne en 1940.

Pedro Sánchez (à droite) dépose une gerbe sur la tombe de Manuel Azaña
Pedro Sánchez (à droite) dépose une gerbe sur la tombe de Manuel Azaña © Radio France - Théo Caubel

Visite express, mais visite historique ce dimanche matin du président du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sánchez. Jamais un dirigeant espagnol en exercice n'était venu rendre hommage à Manuel Azaña, mort en exil dans le Tarn-et-Garonne. Manuel Azaña, le dernier président de la République espagnole, avant l'arrivée au pouvoir de Franco en 1939.

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Arrivé vers 10h dans le Tarn-et-Garonne, Pedro Sánchez a d'abord rencontré une quinzaine d'élèves au collège Manuel Azaña de Montauban, avant d'aller fleurir la tombe. Le chef du gouvernement espagnol a déposé une gerbe aux couleurs du drapeau de l'Espagne.

"On est resté Espagnol"

Il a ensuite pris le temps d'écouter d'anciens exilés comme Rosario. Elle avait 9 ans lorsqu'elle a fui l'Espagne, pour elle s'est un poids qui se lève "voir qu'on est reconnu. Pendant longtemps, on n'a pas pu rentrer en Espagne. On est resté des années sans passer la frontière. Moi, j'ai mon père qui a été fait prisonnier en Espagne. Mon mari qui a perdu un bras au front. Ça ne peut pas s'effacer ça. On est resté Espagnol. Malgré le fait que nous avons fait notre vie ici et que nos enfants sont français".

Pedro Sánchez a aussi écouté les représentants des associations conviées. "Je lui ai dit qu'il faut aller de l'avant. Il faut continuer les recherches. Il y a encore 130 000 corps dans des fosses communes en Espagne, explique José Garcia de Caminar. Et il m'a dit ce que vous faites, travailler en collaboration avec les Espagnols c'est très bien." 

Le président du gouvernement espagnol a ensuite pris la direction de Collioure et Argelès où il a reconnu dans un discours que l'Espagne aurait dû s'excuser bien avant et qu'il fallait répéter aujourd'hui sans relâche "paix, miséricorde et pardon".

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