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Vidéosurveillance à Brest : la LDH dénonce des pressions de la part de la préfecture

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La Ligue des Droits de l'Homme de Brest dénonce ce vendredi une dérive sécuritaire de la part de la préfecture du Finistère. Déclaration huit jours après l'annonce d'une expérimentation de caméras de vidéosurveillance dans la ville.

Un centre de vidéosurveillance. (Illustration) Un centre de vidéosurveillance. (Illustration)
Un centre de vidéosurveillance. (Illustration) © Radio France - Olivier Duc

Dans un communiqué publié ce vendredi, la Ligue des Droits de l'Homme de Brest dénonce "les pressions" de la préfecture du Finistère pour installer la vidéosurveillance dans la ville. Selon la LDH, "les multiples études universitaires sur le sujet ne prouvent en rien son efficacité". Elles posent aussi des questions quant "_aux libertés__"_, et "leur généralisation sont attentatoires à la liberté fondamentale de circuler sans entrave et sans surveillance."

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Une dérive sécuritaire de la part de l'Etat 

L'association de défense des droits de l'Homme estime aussi qu'en votant pour la municipalité actuelle, qui ne proposait pas d'en instaurer, "les Brestois se sont prononcés". D'après la LDH, il y a "une dérive sécuritaire de la part de l'Etat", plutôt que la mise en place "d'une politique de prévention, tant par la présence de gardiens de la paix que d’une politique de lutte contre les injustices sociales."

Fin octobre, la préfecture a annoncé qu'une dizaine de caméras seraient testées dès début 2022 à Brest, après d'intenses négociations avec la mairie.

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