Amiens : la vitesse passe à 30 km/h dans l’hyper centre ce lundi
C'est aujourd'hui que la vitesse est abaissée dans une partie du centre-ville d'Amiens. Brigitte Fouré, le maire d'Amiens, était l’invitée du petit-déjeuner de France Bleu Picardie pour en parler.

Le passage à 30 km/h dans l'hyper-centre ville d'Amiens, c'est pour ce lundi. Depuis ce matin, vous devez roulez à 30 km/h et plus à 50 dans un périmètre quadrillé par les boulevards. La mairie veut ainsi limiter la pollution et favoriser d'autres modes de circulation.
Brigitte Fouré, le maire d'Amies était l'invité de France Bleu Picardie ce lundi. Elle est revenue sur les raisons de cette mesure : « Dans un certain nombre de rues, on circulait déjà à 30 km/h. Mais l’officialiser donne un signal fort. La priorité doit désormais être donnée aux modes doux de déplacement comme les piétons ou les vélos. Quand on roule à 30 km/h on est beaucoup plus attentifs aux autres usagers de la route. _La qualité de l’air m’a aussi poussé à prendre cette mesure_. Les épisodes caniculaires que nous avons vécus cet été font dire qu’il faut éviter de rouler en voiture qu’il faut privilégier d’autres modes de déplacement. Mais il ne s’agit pas pour autant de chasser les voitures du centre-ville. »

Des contrôles de vitesse sous une quinzaine de jours
Brigitte Fouré promet une période de tolérance pour le début de la mise en place de ces 30 km/h : « Pendant une période de 8 à 15 jours, il serait bon que la police e verbalise pas. Mais _après cela, il y aura des contrôles_. Quand on prend une mesure et qu’on ne prévoit pas les sanctions, ça ne sert à rien. »
Voici la carte des zones concernées :
L’hommage à Jacques Chirac, les conséquences de l’incendie de l’usine Lubrizol en Picardie
Brigitte Fouré est aussi revenue sur l’hommage national à Jacques Chirac. L’ancien président de la République a fait deux visites présidentielles à Amiens en 1996 et en 2006. Brigitte Fouré admet y penser : _«_J’y réfléchis et je ne manquerai pas de dire les choses plus officiellement prochainement. »
Le maire d’Amiens a aussi évoqué les conséquences de l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen : le lait, les oeufs, le miel, les poissons d'élevages et les productions végétales de 93 communes picardes ne doivent pas être mis sur le marché. La ville d’Amiens n’est pas concernée par ces interdictions, mais Brigitte Fouré appelle à la vigilance : « Je n’ai pas d’inquiétude pour les usines classées Seveso de la ville d’Amiens. Bien sûr qu’il serait souhaitable que ces usines ne soient pas implantées dans des villes, mais les délocaliser demanderait des sommes considérables. Il y a quelques usines à Amiens classées Seveso et nous y sommes extrêmement attentifs. »
L'interview complète de Brigitte Fouré est à réécouter ici.