Au CHU d'Amiens Sud, un stationnement amélioré mais bientôt payant

Le parking du CHU Amiens Sud s'apprête à connaitre une refonte majeure. Alors que patients, visiteurs, et soignants peinent souvent à dénicher une place, un nouvel espace va prochainement voir le jour. Une nécessité, alors que le site se prépare à recevoir un transfert de service en provenance d'Amiens Nord, qui devrait amener 700 soignants et patients quotidiens supplémentaires.

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Vers la fin de l'année, un parking de 900 places, sur 4 étages, sera donc mis en service. Construit en face de l'actuel parking principal, il portera le nombre total de place de 3 000 à 4 000 environ.

Vers un stationnement payant

Le parking principal, lui, sera alors réservé au personnel soignant, qui pourra toujours y accéder gratuitement.  De même pour les parkings annexes a proximité des instituts de formation. 

Le nouveau parking en revanche, destiné aux patients et à leurs visiteurs éventuels, sera lui payant. Un autre parking d'appoint, payant lui aussi, est prévu à l'opposé du site, près de l'entrée secondaire. Les tarifs devraient s'établir à 1€80 de l'heure, avec un forfait semaine à 20€, et un forfait mensuel à 50€.

Enfin, deux parkings d'urgences sont prévus devant les entrées de ces services. Le stationnement, contrôlé, sera gratuit pendant quatre heures, afin de ne pas gêner l'accès aux soins prioritaires.

Les étudiants mécontents

Les principaux mécontents de cette réorganisation sont les étudiants des filières de santé installées sur ce site. Ils auront accès au parking gratuit du personnel pendant leurs stages, mais devront utiliser le parking payant en période de cours.

Pour la directrice générale du CHU, Danielle Portal, des solutions existent pourtant : "On a mis en place un passage régulier de bus au CHU, qui devrait encore s'intensifier à l'avenir. Un parking relais a également été créé à cinq minutes en bus de l'hôpital, accessible pour le prix de l'abonnement Ametis. Et puis il y aura des abris sécurisés pour vélos, accessibles gratuitement bien sûr".

Pas de quoi pour autant convaincre les représentants des étudiants, qui vont désormais étudier les recours possibles face à cette décision.