Autoroute Limoges Poitiers : un projet aberrant pour les écologistes de la Haute Vienne et de la Vienne
L'autoroute Limoges-Poitiers est une aberration pour les écologistes de la Haute-Vienne et de la Vienne qui se sont retrouvés ce mardi à Limoges. Ils veulent alerter les citoyens après la récente réunion d'élus locaux avec le secrétaire d'état aux transports qui leur a assuré que le projet avançait.
"Le projet d'autoroute entre Limoges et Poitiers est une aberration, c'est même un coup politique" ont dénoncé en cœur ce mardi à Limoges les écologistes de la Haute Vienne et de la Vienne. Qu'ils soient candidats aux municipales ou membres d'associations de riverains, ils ont exprimé leur vive opposition après l'entrevue qu'ont eu la semaine dernière les présidents des deux départements avec le secrétaire d'état aux transports Jean Baptiste Djebbari. Ce dernier a affirmé aux élus que le projet avançait mais pour les écologistes c'est un coup politique à trois semaines des élections, Jean Baptiste Djebbari étant lui même candidat à Limoges sur la liste LREM mais surtout ce projet, pour les militants écologistes, ne répond en rien aux enjeux du changement climatique.
Une autoroute qui n'a rien d'écologique
Pour les militants écologistes ce projet est à l'inverse d'une démarche durable "On marche à l'envers, il faut une mobilité plus responsable" expliquent-ils . Pour Roger Normand, militant à Limoges "Cette espèce de solution fait partie de ces projets inutiles....et si on fait cette autoroute on va faire disparaître des terres agricoles et on va favoriser une aspiration des camions, en plus on va faire payer les usagers alors qu'il existe d'autres solutions"
Il faut que les fonds publics servent au ferroviaire
La solution pour les écologistes dont certains sont en campagne pour les municipales à Limoges comme à Poitiers est de favoriser le rail et en particulier mettre des fonds pour engager des travaux sur la ligne Limoges Poitiers. Les militants soulignent qu'il y a trois ans on mettait 1 heure et demi pour faire le trajet alors qu'aujourd'hui il faut plus de deux heures.