Coronavirus : le nombre de voitures a baissé sur la rocade de Bordeaux
C'est une étude inédite en France que vient de réaliser l'IFOP à la demande de Bordeaux Métropole, concernant l'impact de la crise sanitaire sur les déplacements. Elle révèle que 22% des habitants ont changé leurs habitudes de mobilité. La moitié assure même que ces changements perdureront.
Vous l'aviez constaté, la crise sanitaire a modifié nos habitudes de déplacements en faisant baisser l'usage de la voiture et en accordant une place beaucoup plus importante aux mobilités douces comme le vélo. Et bien une étude de l'IFOP réalisée à la demande de Bordeaux Métropole vient de le confirmer.
Un avant et un après-Covid
Selon cette étude inédite en France, réalisée entre le 9 et le 15 février par téléphone sur un échantillon de 1500 personnes dans les 28 communes de la métropole, 22% des habitants interrogés affirment avoir changé leurs habitudes de déplacement à cause de la crise sanitaire. Désormais, la part de ceux qui utilisent en priorité la voiture pour leurs déplacements est passée de 57% en 2018 à 50 % aujourd'hui, tandis que les utilisateurs de mobilité douce eux sont passés de 17% en 2018 à 22 % aujourd'hui.
Des politiques publiques largement approuvées
L'étude montre également que les personnes interrogées soutiennent largement les politiques publiques tournées vers les mobilités douces pendant cette crise sanitaire, la mesure la plus populaire étant la mise en place des fameuses coronapistes, ces nouvelles pistes cyclables aménagées et sécurisées pour face face à l'augmentation du nombre de cyclistes.
Enfin, 10% des personnes interrogées assurent que ces changements s'inscriront dans la durée. "Ca peut paraître peu", reconnait François Kraus, le directeur des Etudes de l'IFOP, "mais quand on parle de tels changements en général il faut plus de 10 ans pour les observer!"
Cette étude sera l'un des outils de Bordeaux métropole pour élaborer son nouveau schéma des mobilités à la rentrée de septembre.