Confinement : à Laval, la galère des usagers face à la suppression de nombreux trains TER
Il faut bien penser à regarder les horaires des trains TER avant de partir en ce moment. Depuis le 12 novembre, de nombreux trains sont supprimés en raison du confinement en Pays de la Loire et donc, en Mayenne. Les usagers doivent se réorganiser.

Des trains TER ont été supprimés par la SNCF et la région Pays de la Loire depuis le 12 novembre. Des trains, surtout en milieu de journée, le week-end aussi, car c'est là qu'il y a moins de voyageurs en raison du confinement selon la région.
Alors pour ceux qui doivent absolument prendre le train, en gare de Laval, c'est la galère. Adnan par exemple arrive en courant sur le parvis de la gare, seulement quatre minutes avant le départ de son TER vers Angers.
J'ai dû me dépêcher, j'ai fait ma valise vite fait
"Normalement, je devais prendre le train de 20 heures mais il a été supprimé, du coup j'ai dû me dépêcher pour prendre celui de 19 heures. J'ai fait ma valise vite fait, j'ai bien failli oublier mon chargeur", explique le jeune homme.
Là, il se dépêche, mais la semaine dernière, c'était l'inverse, il a dû être très patient. "Je voulais partir dans la matinée mais au moins cinq trains ont été supprimés donc je ne suis parti qu'à 16 heures. J'avais deux rendez-vous prévus, et finalement, je n'ai pas pu tout faire", regrette-t-il.
Étudiants et indépendants sont particulièrement touchés
Le jeune homme va devoir prévoir un peu plus et faire comme Benjamin. Cet auto entrepreneur rennais a dû s'organiser, mais non sans mal. D'habitude, il travaille le dimanche mais là pour réussir à arriver jusqu'à Laval, il a dû faire le choix de ne pas travailler de tout l'après-midi.
Pauline elle, a tout prévu pour que le papa de leur fils Killian, vienne le récupérer à Angers, trois heures plus tard que d'habitude. Elle essaie de prendre cela avec philosophie : "Cela ne sert à rien de s'énerver. Il passe un peu plus de temps avec sa maman comme ça." Pour le papa de Killian en revanche, c'est trois heures de moins avec son fils, à cause des suppressions de TER.