Côte-d'Or : les entreprises du transport routier peinent à recruter
Jusqu'à la fin de la semaine, les entreprises du transport ouvrent leurs portes aux demandeurs d'emplois. Le secteur propose cette année plus de mille trois cents postes dans la région et veut séduire des candidats en leur permettant d'aller au delà des idées reçues.

Un besoin de main d'oeuvre important
Depuis le début de cette année 2019, ce ne sont pas moins de 1 375 projets de recrutement de conducteur routier et grand routier qui sont proposés dans les entreprises du transport routier de Bourgogne - Franche-Comté. Cela représente plus du tiers (35%) des offres d'emplois.
Selon l'enquête "Besoins en main d'oeuvre" de Pôle Emploi, cet important besoin de recrutement classe ces métiers dans le TOP 20 de ceux les plus recherchés.
C'est pour cette raison que pour la deuxième année consécutive, Pôle Emploi Bourgogne - Franche-Comté, la Fédération Nationale des Transports Routiers et la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs, organisent cette semaine "Les journées du Transport".
27 entreprises et six organismes de formation de la région y participent. Elles ouvrent leurs portes aux candidats.
Le désarroi des entrepreneurs
Parmi les entreprises qui participent à cette opération, il y a la société Trans Europe Express (T.E.E) à Gevrey Chambertin. Elle reçoit des demandeurs d'emplois pour leur présenter l'entreprise et les postes proposés. C'était le cas ce mercredi matin et une deuxième visite est prévue ce jeudi. Mais son gérant, Claude Cucherousset est assez pessimiste quand au résultat.

On en est arrivé à réduire notre activité parce qu'on ne trouve pas de personnel - Claude Cucherousset
Le chef d'entreprise explique que sur les sept personnes attendues pour la première visite, seulement deux se sont présentées au final. Ce n'est d'ailleurs pas, selon lui, le métier qui pose problème mais le travail en général. C'est un problème générationnel.
Trans Europe Express propose en permanence entre trois et cinq postes par mois. Elle est même contrainte de réduire son activité faute de personnel. Et même le financement du permis poids lourd par Pôle Emploi il y a deux ans, s'est révélé être un échec. Claude Cucherousset explique que "les gens sont rentrés dans l'entreprise en février, au mois de mai, il n'en restait plus."

L'opération "La route de l'avenir" se poursuit jusqu'à la fin de la semaine. Voici les rendez vous prévus dans le bassin dijonnais.
