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Déviation de Beynac : la lettre du département et de l'union des maires à Emmanuel Macron

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Le président du département de la Dordogne Germinal Peiro, l'union des maires, et les trois chambres consulaires ont publié la lettre où ils demandent au président de la République de les recevoir pour évoquer le dossier du contournement de Beynac

Germinal Peiro sur le chantier arrêté de Beynac, en Dordogne
Germinal Peiro sur le chantier arrêté de Beynac, en Dordogne © AFP - Thibaud Moritz - AFP

C'était le 17 juillet dernier. Germinal Peiro demandait officiellement un rendez-vous à Emmanuel Macron.

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Pour évoquer la déviation de Beynac alors que les travaux sont toujours à l'arrêt. Et que le département a pour l'instant et théoriquement l'obligation de détruire ce qui a déjà été construit.

Germinal Peiro souhaite donc voir le président de la République , entouré du président de l'union des maires, et des trois représentants des chambres consulaires de la Dordogne. Pour évoquer l'insécurité juridique qui règne selon lui sur les projets comme Beynac reconnus d'utilité publique et ayant reçu toutes les autorisations de l'Etat.

Et cela alors que le département a déjà dépensé près de 20 millions d'euros selon son président. Et qu'il a ensuite été condamné par le tribunal administratif de Bordeaux à détruire les travaux déjà réalisés pour cette portion de route de 3 km 200. 

Le département a d'ailleurs depuis fait appel à de cette décision.

Le 17 juillet dernier, entouré du président de la chambre de commerce, de celui de la chambre d'agriculture et de celui de la chambre des métiers, il avait donc annoncé envoyer un courrier à Emmanuel Macron pour demander à être reçu.

Dans ce courrier, dévoilé ce vendredi, les signataires reprennent l'argumentaire des porteurs du projet, rappelant que le projet justement a reçu toutes les autorisations nécessaires, puis que l'ex préfète a pris un arrêté autorisant les travaux, décision validée par un courrier d'Edouard Philippe, le premier ministre en date du 6 mars 2018. Même Emmanuel Macron avait indiqué lors de sa venue en Dordogne en juillet 2018 "que le problème de déviation d'un village était réglé" note le courrier.

Recours plus encadrés

Pourtant dix mois après le début des travaux, le chantier est gelé continue la lettre. Une situation qui "met en exergue l'insécurité juridique qui pèse de façon croissante sur les collectivités" expliquent les signataires.

Le courrier reprend ensuite l'argumentaire déjà développé par Germinal Peiro : une fois qu'un projet a reçu toutes les autorisation de l'Etat et qu'il est reconnu d'utilité publique, "il importe que les recours soient sérieusement encadrés". Allusion aux opposants qui ont multiplié les recours, et finalement obtenu (pour l'instant) gain de cause.

Le courrier a en tout cas été signé par Germinal Peiro, le président du département, Claude Berit-Debat, sénateur de la Dordogne, Bernard Vauriac, le président de l'union des maires, Jacques Auzou, le président du Grand Périgueux, Frédéric Delmarès pour la communauté d'agglomération de Bergerac, Christophe Fauvel le président de la CCI, Jean-Philippe Granger, le président de la Chambre d'agriculture, et Didier Gouraud le président de la chambre des métiers.

400 maires du département ont également signé un document où ils disent soutenir la fin des travaux de la déviation et une adaptation du droit.

A noter qu'aucun des députés de la Dordogne n'a signé le courrier.

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