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Entre Cherbourg et Bayonne, l'autoroute ferroviaire dédiée aux marchandises enfin sur de bons rails

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Le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a lancé ce jeudi 17 février l'appel aux opérateurs intéressés par l'exploitation de la ligne de fret Cherbourg-Bayonne. Début du ferroutage espéré fin 2023.

Le Gouvernement mise sur la reprise du fret avec trois lignes de ferroutage, dont Cherbourg - Bayonne. Le Gouvernement mise sur la reprise du fret avec trois lignes de ferroutage, dont Cherbourg - Bayonne.
Le Gouvernement mise sur la reprise du fret avec trois lignes de ferroutage, dont Cherbourg - Bayonne. © Radio France - Aurélien Accart

Feu vert pour l'autoroute ferroviaire entre Cherbourg et Bayonne. En déplacement à Cherbourg ce jeudi 17 février, le ministre délégué chargé des Transports, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé le lancement de l'appel à manifestation d'intérêt pour l'exploitation de la ligne de ferroutage entre les deux villes. 

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25 000 remorques transportées sur les rails et non par la route

Après Perpignan-Rungis, relancé fin 2021, et le projet de ligne Calais-Sète, Cherbourg-Bayonne est le troisième axe à se concrétiser. Quelques 25 000 remorques transiteront par ce train, au lieu de le faire par la route. On estime qu'une remorque transportée sur les rails sur une aussi longue distance économise une tonne de CO2. 

Le projet remonte à plus de deux ans, présenté par la Brittany Ferries au Gouvernement. Il était conditionné à la réalisation de travaux sur le tracé. Le ministre détaille :

J'avais pris des engagements sur les infrastructures. Il faut mettre des tunnels au gabarit qui permet de faire passer tout type de trains de marchandises. Il y aura un itinéraire, passant par Niort, qui sera fonctionnel fin 2023/début 2024, avant à la bascule sur l'itinéraire final, par Angoulême, en 2026."

SNCF Réseau assure que l'élan est donné et que les délais seront tenus. Ce déblocage du projet permet d'accélérer le processus. Les opérateurs intéressés ont trois mois pour présenter leur dossier. La logistique va ensuite progressivement s'affiner.

Il s'agira notamment de préciser les horaires de passage des trains. les élus du Cotentin, par exemple, seront très attentifs à ce que le train de marchandise n'affecte pas le trafic de ceux de voyageurs. Il faudra aussi se pencher sur la traversée des villes et autres passages à niveau de ces trains de 750 mètres de long. 

A terme, un aller/retour quotidien Cherbourg-Bayonne est envisagé, transportant une quarantaine de remorques.

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