- Accueil
- Hauts-de-France
- Nord
- Infos
- Transports
- Hauts-de-France : le conseil régional lance la première étape vers l'ouverture à la concurrence des TER
Hauts-de-France : le conseil régional lance la première étape vers l'ouverture à la concurrence des TER
Le conseil régional devrait voter jeudi 25 avril la première étape vers l'ouverture à la concurrence des lignes des Hauts-de-France. A la fin de l'année 2022, de nouveaux opérateurs pourraient gérer les TER et TET sur 20% des lignes de la grande région, sans augmentation de prix pour les usagers.

Une petite révolution à venir pour les 110 000 usagers quotidiens des trains des Hauts-de-France : le conseil régional devrait voter jeudi 25 avril la première étape de l'ouverture à la concurrence des T.E.R et T.E.T (les anciens intercités). En clair : les voyageurs pourront bientôt monter dans un train qui ne sera plus géré par la SNCF !
Modèles allemands et britanniques
Un choix qui part d'un constat : la qualité de service de la SNCF ne s'améliore pas - loin de là - sur les lignes nordistes et picardes. "On l'a constaté encore pendant ce week-end de Pâques" se désole Franck Dhersin, vice-président en charge des Transports à la région Hauts-de-France. "Des trains annulés, des voyageurs debout et des retards, c'est le quotidien" selon lui. Alors les élus régionaux se sont rendus chez nos voisins britanniques et allemands où le ferroviaire est ouvert à la concurrence depuis déjà plusieurs années. "On a pris notre ticket facilement, on a pu utiliser plusieurs lignes gérées par plusieurs opérateurs" assure Luc Foutry, le président de la commission transports au conseil régional. "J'ai vu une qualité de service et une qualité d'information" résume-t-il.
Un modèle que les élus souhaitent donc importer dans les Hauts-de-France, mais progressivement. D'abord parce qu'il y a une longue procédure à respecter donc on ne verra pas d'opérateur privé avant fin 2022 sur les lignes régionales. Mais surtout - au départ - seul un cinquième du réseau des Hauts-de-France sera ouvert dix lots dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie (voir carte ci-dessous)
Aucune économie pour le conseil régional
Les élus insistent : cette ouverture à la concurrence n'est pas une question d'argent. Pas de ligne supprimée, pas de gare fermée : en changeant d'opérateur, la région ne dépensera pas moins pour le ferroviaire et les usagers ne payeront pas plus cher leur ticket ou abonnement. Autre précision importante : si un ou plusieurs opérateurs privés sont intéressés, la loi prévoit le transfert du matériel mais aussi et surtout du personnel de la SNCF. "C'est le même principe que dans les cantines scolaires quand l'opérateur change, le personnel est repris et surtout il garde son statut" insiste Luc Foutry.
Deux autres régions, PACA et Grand-Est, ont également entamé le processus d'ouverture à la concurrence des lignes régionales. Parmi les opérateurs intéressés : Kéolis qui exploite notamment le réseau de transports de la métropole lilloise.
Ma France : s'adapter au coût de la vie
Vous constatez l'augmentation constante des prix et la diminution de votre pouvoir d'achat ? Vous avez trouvé des astuces, des bons plans, vous avez changé certaines de vos habitudes pour vous adapter à l'inflation ? Réparation, covoiturage, location, échanges de services... France Bleu, en partenariat avec Make.org , vous invite à partager vos idées originales et solutions concrètes du quotidien, et à donner votre avis sur celles d'autres citoyens. Trouvons ensemble les moyens de faire face à la vie chère !