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Il y a 37 ans, l'accident de car de Beaune : qu'est-ce qui a changé sur nos routes depuis ?
Il y a 37 ans, l'accident de la route le plus mortel de France à ce jour a eu lieu sur l'A6 à hauteur de Merceuil près de Beaune, dans la nuit du 30 au 31 juillet 1982. De ce drame découlent beaucoup de normes qui se retrouvent aujourd'hui sur les routes françaises.

C'était il a 37 ans et pourtant, cet accident a marqué les esprits et fait évoluer la sécurité routière. Dans la nuit du 30 au 31 juillet 1982, sur l'A6 à hauteur de Merceuil près de Beaune : un carambolage faisait 53 morts, dont 46 enfants âgés de 6 à 15 ans. La plupart des jeunes victimes venaient de Crépy-en-Valois dans l'Oise et se rendaient en colonie de vacances en car en Savoie. Le carburant d'un véhicule s'est enflammé et la plupart des petits n'ont pas pu être évacués, ils sont morts brûlés. L'horreur a entrainé des modifications sur nos routes.
Qu'est-ce-qui a changé depuis ?
De nombreuses mesures de sécurité routières découlent de cette catastrophe.
Par exemple, la réduction de la vitesse maximale autorisée par temps de pluie à 110 km/h sur autoroute. Car cette nuit du 31 juillet, il pleuvait. Les cars eux, sont limités à 110 km/h même par temps sec.
L'accident avait eu lieu dans "l'entonnoir" de Beaune où l'autoroute passait de 2 à 3 voies. La chaussée a donc été élargie.
Depuis également, les chauffeurs de car n'ont plus le droit de conduire plus de 4h30 sans pause. Le transport par route des enfants est interdit les jours de grands départs. Les bus ont été révisés : il est obligatoire d'utiliser des matériaux incombustibles dans les transports en commun. En 37 ans, ces règles sont entrées dans les normes.
L'accident de Beaune a donné lieu à plusieurs procès. Le 10 janvier 1985, le tribunal de Senlis (Oise) allouait aux familles des enfants de Crépy-en-Valois un total de 12 millions de francs (1.829.388 euros). En juin suivant, le tribunal correctionnel de Dijon condamnait le patron de l'entreprise de transports, Jean Bouttaz, à un an de prison avec sursis et 25.000 francs d'amende (3.811 euros). Il infligeait également une peine de 6 mois avec sursis, 2.300 francs d'amende (350 euros) et une suspension de permis de conduire au chauffeur du premier car, Antoine Alu.
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