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L'aérodrome de Courcelles-lès-Montbéliard veut retrouver ses vols d'affaire
Ces arbres que l'on convoite pour rafraîchir les villes, ici, bouchent la perspective de la piste d'atterrissage. L'aérodrome de Courcelles-Les-Montbéliard a du jouer les bûcherons pour retrouver les vols d'affaires qui faisaient la fierté de la plateforme aéroportuaire du Nord-Franche-Comté.

L'aérodrome de Courcelles-Lès-Montbéliard attend avec impatience l'autorisation d'utiliser sa piste atterrissage dans la totalité de ses 1700 mètres. Ou au moins sur 1500 mètres contre 1200 aujourd'hui. Ces 1500 mètres lui permettrait de retrouver les vols d'affaires qui faisaient la fierté de la seule plateforme aéroportuaire du Nord-Franche-Comté
La direction de l'aviation civile a réduit cette autorisation à cause des arbres qui bouchent la perspective de part et d'autres de la piste. Du coup, le syndicat mixte de l'aérodrome n'a pas hésité à jouer les bûcherons, à ses frais, pour araser la forêt, là où c'était nécessaire.
"Nous avons commencé cette déforestation au début de cette année. Interrompus par ce Covid. nous avons tout de même réalisé les deux tiers de ce que nous demandait la direction de la sécurité de l'aviation civile. De quoi décrocher l'autorisation pour au moins 1500 mètres de pistes" détaille Foudil Téguia, le directeur du syndicat mixte de l'aérodrome du Pays de Montbéliard. "Une infrastructure comme la nôtre n'est pas hors sol. Elle doit bénéficier aux acteurs du territoire, comme le FC Sochaux Montbéliard".
Ces 1500 mètres permettraient aux avions du FC Sochaux Montbéliard de décoller de Courcelles, au lieu de transiter par Colmar comme aujourd'hui. La demande a été formulée dès l'hiver dernier. "Courant février, nous avons demandé aux responsables de l'aérodrome, s'ils étaient en mesure de décrocher cette autorisation", explique Emmanuel Desplats, directeur général exécutif adjoint du club.
Au début de cette saison, le FCSM a revu sa politique de déplacements, en faisant appel à deux avions de 19 places, plus faciles à caser dans l'autorisation de Courcelles qu'un seul avion de 32 places. Un surcoût de transport de 25 %. "C'était notre façon d'accompagner l'aérodrome dans ses démarches", précise Emmanuel Desplats. Pour l'instant, sans résultat, puisque l'autorisation n'est toujours pas tombée.
Au delà du retour de ces vols commerciaux, l'aérodrome engage un vaste de chantier de l'aérogare pour y installer un restaurant, un espace de travail partagé et des salons d'accueils. Et à l'extérieur, une véritable station service (AVIA) pour permettre aux avions de se ravitailler 24h sur 24.
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