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Le financement de la LGV Bordeaux-Toulouse officiellement bouclé

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Le plan de financement de la ligne grande vitesse qui doit voir le jour entre Bordeaux et Toulouse est officiellement bouclé, a annoncé la préfecture d'Occitanie ce samedi. Le coût du projet de LGV est estimé à 14,3 milliards d'euros.

"Les 24 collectivités ont validé l'ensemble du plan de financement". "Les 24 collectivités ont validé l'ensemble du plan de financement".
"Les 24 collectivités ont validé l'ensemble du plan de financement". © Maxppp - Philippe LOPEZ

Après de longues tergiversations, le financement de la LGV Bordeaux-Toulouse est finalement officiellement bouclé, a indiqué la préfecture d'Occitanie ce samedi. "Les 24 collectivités ont validé l'ensemble du plan de financement", a précisé la préfecture à l'AFP." "Désormais, tous les voyants sont au vert pour avancer concrètement vers la création de la société de projet d'ici avril, dans la perspective de démarrer les travaux en 2024 comme le Premier ministre (Jean Castex) vient de s'y engager", a estimé la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.

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Selon la région Nouvelle-Aquitaine, ce plan de financement, très critiqué localement par les élus écologistes et une dizaine d'associations environnementales opposés au projet, doit désormais être transmis le 22 février au Conseil d'État, avant un examen en Conseil des ministres en mars.

Le coût du projet de LGV est estimé à 14,3 milliards d'euros, dont 40% seront pris en charge par l'État, 40% par des collectivités locales d'Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et 20% par l'Union européenne. Si les collectivités d'Occitanie s'étaient rapidement mises d'accord pour réunir 2,2 milliards d'euros de contributions nettes, celles de Nouvelle-Aquitaine ont tardé à rassembler l'ensemble du 1,7 milliard d'euros demandé.

Début février, la région avait débloqué une contribution supplémentaire de 225,6 millions d'euros pour pallier les refus de la communauté d'agglomération Pays basque et des départements de Lot-et-Garonne et de Gironde de participer au projet, tandis que les Pyrénées-Atlantiques et l'agglomération de Dax ont engagé une participation plus faible qu'attendue.

La deuxième phase du Grand projet du Sud-Ouest (GPSO) prévoit une extension de la ligne LGV du sud de la Gironde vers Dax, dans les Landes. Mercredi 16 février, l'agglomération de Dax avait été la dernière à décider, deux mois après un premier refus, de co-financer le projet.

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