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Péage de Saint-Arnoult : des fourgons accidentés pour sensibiliser les automobilistes

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Somnolence, inattention, téléphone au volant... Depuis le début de l'année, trente deux fourgons de patrouilleurs ont été percutés lors d'opérations d'intervention. Ces fourgons accidentés sont actuellement exposés le long du péage de Saint-Arnoult pour sensibiliser les automobilistes.

Trente-deux fourgons d’intervention ont été percutés depuis le début de l'année, dont deux à deux jours d’intervalle la semaine dernière. Trente-deux fourgons d’intervention ont été percutés depuis le début de l'année, dont deux à deux jours d’intervalle la semaine dernière.
Trente-deux fourgons d’intervention ont été percutés depuis le début de l'année, dont deux à deux jours d’intervalle la semaine dernière. © Radio France - Damien Mestre

Trente deux. C'est le nombre de fourgons d'interventions percutés depuis le 1er janvier 2021 le long des autoroutes du réseau Vinci.  Ces véhicules sont exposés actuellement et jusqu'au 3 novembre sur le parking du péage de Saint-Arnoult (A10), afin de sensibiliser les automobilistes en cette veille de long week-end de la Toussaint. Cette opération de sensibilisation intervient alors que deux fourgons ont été heurtés la semaine dernière, à deux jours d’intervalle.

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"Ces fourgonnettes ont été percutés par des conducteurs  inattentifs ou endormis", explique Bernadette Moreau, déléguée générale de la fondation Vinci Autoroutes. L'occasion de rappeler quelques gestes simples : "les automobilistes doivent rester concentrés à tout moment. C'est pour cela qu'il ne faut pas téléphoner au volant... y compris avec un système Bluetooth". Idem pour la fatigue : "il est irresponsable de continuer à conduire lorsque l'on éprouve les symptômes de la fatigue". 

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Pascal, patrouilleur percuté par un camion lors d'une opération d'intervention nocturne.
Pascal, patrouilleur percuté par un camion lors d'une opération d'intervention nocturne. © Radio France - Damien Mestre

Selon un rapport publié par Vinci, un conducteur français sur deux oublie de ralentir à l’approche d’une zone de travaux. 1 sur 4 reconnait avoir déjà empiété sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur le bas côté de la route à cause d’un moment d’inattention ou d’assoupissement. Les véhicules seront exposées jusqu'au 3 novembre.

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