PHOTOS : 120 manifestants à Argenton-sur-Creuse pour défendre les dessertes des trains
La bataille du rail pour les berrichons d'Argenton-sur-Creuse dans l'Indre. 120 manifestants sont allés protester hier à la gare. Ils réclament des dessertes supplémentaires. Première action ce vendredi après-midi, la première d'une longue série.
"J'aime ma gare, le Sud Berry est en péril." Voilà ce que l'on peut lire sur une pancarte brandit par un manifestant. Pendant une dizaine de minutes, le train reste immobile sur les rails. Florence est une mère de famille : "A chaque fois que l’on va à Paris, c’est toujours un problème pour revenir. On s’aperçoit que c’est la désertification de notre région. On doit bien sortir pour se faire soigner, pour le travail, pour les étudiants. On a besoin de nos trains" crie-t-elle.
Plus loin sur le quai, Bertrand ajoute : "C’est curieux, des trains passent ici et on n’arrive pas à faire en sorte que certains s’arrêtent. On ne demande pas la lune. On demande trois arrêts supplémentaires par rapport à ce que l’on a."
Aujourd’hui, il est impossible de faire l'aller-retour direction Paris pour y passer une journée complète.
Ecoutez Martine Irzenski, la présidente du comité de défense de la gare d'Argenton-sur-Creuse.
Une réunion cruciale le 21 février
Sur les rails devant le train, le maire d'Argenton-sur-Creuse, Vincent Millan, avec son écharpe tricolore : "Si Argenton a une situation privilégiée, c’est parce qu’il est sur le fameux axe Paris-Toulouse, que ce soit grâce aux trains ou l’autoroute. C’est un vrai atout pour notre ville."
Une réunion avec le chargé de transports du Premier Ministre est prévue, rendez-vous le 21 février. Il sera question de rétablir le train au départ de Paris à 19h38 pour Argenton-sur-Creuse.