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Les points noirs France Bleu de la mobilité : l'A41 entre Annecy et Genève, en Haute-Savoie
C'est la voie de circulation principale des travailleurs frontaliers qui vivent en France, travaillent en Suisse. Chaque jour, 30 000 véhicules empruntent l'autoroute A41 entre Annecy et Genève.

Point noir des transports et des déplacements quotidiens en Haute-Savoie, et enjeu majeur du développement durable, l'autoroute A41 entre Annecy et Genève, est empruntée chaque jour par 30 000 véhicules, avec les inévitables bouchons qu'affrontent matin et soir les milliers de frontaliers qui travaillent en Suisse.
→ Découvrez la carte France Bleu des points noirs de la mobilité partout dans le pays
Sur ce tronçon de l'A41-Nord, le trafic est en constante augmentation. Pour y répondre, un chantier d'élargissement est en cours, avec la construction d'une troisième voie de circulation sur six kilomètres, dans les deux sens, entre Annecy Sud et Saint-Martin-Bellevue.
Entre Annecy et Genève, pas de train direct
Pour l'instant, pour ces travailleurs frontaliers, les alternatives à la voiture sont réduites, et pas adaptées aux besoins. Il n'existe pas, par exemple, de train direct entre Annecy et Genève.
Le CEVA saura-t-il constituer une alternative à la voiture ?
A la fin de l'année, le CEVA, le train trans-régional, franco-suisse qui reliera Genève à Annemasse, Annecy, et Saint-Gervais, est censé remédier au manque d'offre ferroviaire sur cet itinéraire Annecy-Genève. "Oui, le CEVA m'intéresse à priori, mais tout va dépendre du cadencement des trains, du temps de trajet, et des tarifs" estime Renaud, un frontalier de La Roche-sur-Foron, qui actuellement effectue ses déplacements en voiture.
Autour de ce futur CEVA, beaucoup d'interrogations persistent aujourd'hui, notamment sur son attractivité pour les frontaliers de "l'intérieur" qui vivent autour d'Annecy, et dans la vallée de l'Arve. Car en l'état actuel du réseau ferroviaire français, le temps annoncé d'un trajet entre Annecy et Genève sera d'une heure et demie. Trop long, regrettent les associations écologistes qui redoutent que les frontaliers continuent à préférer la voiture.
Pas assez de places de stationnement sur les parking-relais
Sur les 30 000 véhicules/jour qui parcourent cet axe Annecy-Genève, 23 000 sont des travailleurs frontaliers qui possèdent un abonnement pour leur déplacement pendulaire. La grande majorité circule encore seul dans leur véhicule, mais le co-voiturage, motivé par un souci économique plus qu'environnemental se développe, mais il est freiné par le manque de parking-relais et de places de stationnement sur ceux existants.
"Il faut arriver vers 6h30 si l'on veut avoir une place, car à 7 heures c'est déjà trop tard" constate Hélène, une frontalière de Rumilly qui chaque jour co-voiture avec deux collègues de l'hôpital cantonal de Genève, et se gare sur le parking-relais de Saint-Martin-Bellevue, au niveau de l'échangeur, et de la barrière de péage de l'A41-Nord.
2 000 personnes prennent le bus chaque jour pour aller à Genève
Quatre lignes Transalis assurent les liaisons départementales vers Genève depuis Chamonix, Thonon-les-Bains, et Annecy. 2000 usagers quotidiens, cela paraît beaucoup, mais au regard des 93 000 frontaliers qui habitent en Haute-Savoie, cela ne représente qu'un peu plus de deux pour cent de cette population.
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