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Pont aérien médical entre Dijon et Nevers : le premier avion décollera en janvier

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Le maire de Nevers, dans la Nièvre, avait promis une ligne aérienne entre Dijon et sa ville pour attirer des médecins à l'hôpital et répondre en partie au problème des déserts médicaux. Il annonce que le premier avion partira le 26 janvier avec huit personnes à bord.

La Nièvre manque de médecins et espère attirer plus de soignants dijonnais La Nièvre manque de médecins et espère attirer plus de soignants dijonnais
La Nièvre manque de médecins et espère attirer plus de soignants dijonnais © Maxppp - Nicolas Vallauri

L'annonce avait fait grand bruit il y a quelques semaines : le maire de Nevers, Denis Thuriot, disait vouloir créer une ligne aérienne entre Dijon et Nevers pour faire venir des médecins à l'hôpital plus facilement et donc régler en partie le problème des déserts médicaux. Il annonce que le premier vol partira de l'aéroport Dijon-Bourgogne à Longvic le 26 janvier vers 8h du matin, avec huit passagers à bord. À l'avenir, il envisage que cette ligne devienne plus régulière et s'ouvre à d'autres passagers que des personnels soignants.

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Denis Thuriot estime que 19 médecins et personnels soignants viennent travailler chaque mois de Dijon à Nevers. Mais étant donné le temps de transport (près de trois heures de voiture), l'hôpital a bien du mal à faire venir du monde et doit recruter des intérimaires qui pèsent dans le budget. "Sur les six millions de déficit, trois millions et demi sont consacrés aux remplaçants" affirme Denis Thuriot.

650 euros par passager

Le premier vol de la compagnie Fly 7 coûtera, d'après le maire de la commune ; "autour de 5.400 euros, soit 650 euros par passagers. Notre but c'est de faire baisser ces coûts en augmentant le nombre de rotations dans les mois à venir."  Denis Thuriot est en train de monter des dossiers de financement auprès de l'Agence régionale de santé (ARS) et de la région Bourgogne-Franche-Comté mais assure que le centre hospitalier prendra en charge le coût du vol même s'il n'a pas de réponse positive à ses demandes. "Mais à un moment donné, il faut que chacun prenne ses responsabilités pour assurer la santé des Nivernais", précise t-il.

Concernant les critiques écologiques, Denis Thuriot estime qu'un "vol de 35 minutes, ce n'est pas ce qui va polluer le monde."

Développer à terme les rotations en les ouvrant aux entreprises et aux particuliers

Au-delà de ce premier vol, Denis Thuriot voudrait au moins deux rotations par semaine pour les besoins médicaux. Mais il envisage des avions de différentes tailles en fonction des besoins et estime que des entreprises et des particuliers seront aussi intéressés pour faire le trajet. "Nous sommes en train d'étudier une programmation de vol pour les prochains mois et au delà du personnel soignants, plusieurs personnes m'ont dit qu'elles seraient intéressées."

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