Rétro 2018 dans l'Hérault : la grève perlée à la SNCF
Trois mois de débrayage à la SNCF à raison de deux jours chômés tous les cinq jours pour protester contre la réforme ferroviaire du gouvernement Macron : 36 jours de manifestations qui se sont soldés par un échec de l'aveu des syndicats.

C'était une grève d'une amplitude jamais vue et d'une forme inédite : trois mois de débrayage à la SNCF à raison de deux jours chômés tous les cinq jours, soit 36 journées d'actions sur les rails pour lutter contre la réforme ferroviaire et la remise en question du statut de cheminot. Une bataille des syndicats de la SNCF qui n'a pas réussi à susciter l'adhésion des Héraultais sur le long terme.
Au début de la grève, les Héraultais acceptent de faire quelques efforts. Mais après 10 jours de grève, le ton n'est plus le même. La SNCF tente alors de reconquérir les usagers : les abonnés paient leur coupon moitié prix en juin, les billets TER restent valable 10 jours après la date d'expiration, mais rien n'y fait et le mouvement s'essouffle. Lors de l'ultime jour de grève du 28 juin, 10% des salariés de la SNCF suivent le mouvement contre 34% en début de mobilisation.