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Somme : révisions avant la rentrée pour les chauffeurs de cars scolaires
Dès ce mardi dans la Somme, quelques 180 chauffeurs de la société Transdev-CAP emmèneront 12 000 élèves à l'école. Et après deux mois sans avoir touché un volant d'autocar, quelques révisions et rappels sont toujours les bienvenus pour les conducteurs.

"Faites attention, surveillez vos rétroviseurs... Voilà, on va jusqu'au bout et on s'arrête", sur le parking du stade de la Licorne à Amiens, c'est un drôle de ballet qui se joue, à quelques jours du retour en classe des élèves. Car les chauffeurs de cars scolaires aussi font leur rentrée. Pendant trois jours et jusqu'à ce jeudi, les 180 conducteurs de Transdev-CAP (anciennement les Courriers Automobiles Picards) se replongent peu à peu dans le bain, après deux mois de vacances.
C'est cette compagnie qui opère les trajets scolaires dans la Somme. Chaque jour, 12 000 élèves sont amenés et ramenés de l'école sur près de 400 lignes. Ludovic Réveillon, 43 ans, fera mardi sa première rentrée dans l'entreprise. Aucun problème pour lui, tous les réflexes sont encore bel et bien présents : "C'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas ! C'était marrant de refaire une petite marche arrière, franchement c'est cool !"
"C'est à nous, les chauffeurs, de montrer l'exemple"
Ces journées sont organisées chaque année par Transdev-Cap, et à chaque fois des formateurs sont présents pour répondre aux questions des chauffeurs. Rémy Garcia est l'un de ces formateurs : "On fait des petits rappels sur le chronotachygraphe, qu'on appelle familièrement le mouchard. Et on fait pas mal de sensibilisation autour du téléphone au volant."
Mais cette année, la principale préoccupation est bien évidemment le coronavirus. Simone Foyard est sur le point de faire sa trentième et dernière rentrée, "j'ai hâte de retrouver mes élèves", glisse-t-elle avec émotion. Dans son car, une bâche transparente la séparera des enfants. Théoriquement elle ne sera pas obligée de porter le masque, et pourtant : "C'est à nous, les chauffeurs, de montrer l'exemple. Même si on a une protection, des élèves pourraient se demander pourquoi ils doivent porter le masque si le conducteur ne l'a pas."
Savoir réagir en cas d'agression
Dans les cars, les mesures sanitaires à observer sont assez strictes. "Tous les véhicules sont équipés de distributeurs de gel hydroalcoolique", détaille Yann Rhyn le directeur général de Transdev-CAP. Il n'y a en revanche pas d'obligation de laisser des rangées vides, mais les conducteurs sont incités à faire attention : "On essaie de rassembler les gens qui se connaissent, par exemple les personnes d'une même famille seront sur les mêmes rangs."
Enfin, suite à plusieurs agressions de conducteurs ces derniers mois en France, la direction de l'entreprise profite de ces journées pour donner la consigne à suivre si un chauffeur se trouve face à un réfractaire qui refuserait de mettre le masque et se montrerait menaçant : jouer la carte de l’apaisement, ne pas trop insister et signaler ensuite l'incident.
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