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"Les meufs c'est des p..." : le rappeur Orelsan écope d'une amende avec sursis
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné vendredi le chanteur Orelsan à 1.000 d'amende avec sursis. Le rappeur était poursuivi par des associations féministes pour la teneur de certains de ses textes.

"Les meufs c'est des p...", "Mais ferme ta gueule ou tu vas t'faire marie-trintigner". Pour ces paroles de la chanson "Saint-Valentin" , Orelsan comparaissait ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Paris. Il a été condamné à 1.000 euros d'amende avec sursis pour injure et provocation à la violence à l'égard des femmes.
Me Simon Tahar : le tribunal "ouvre la voie à la censure de la création artistique"
Le parquet s'était prononcé pour la relaxe, mais n'a pas été suivi par le tribunal. L'avocat Me Simon Tahar a déploré que le tribunal ait "permis d'ouvrir la voie large, grave, à la censure de la création artistique". Il a également rappelé qu'un précédent jugement concernant la chanson "Sale pute", au coeur d'une vive polémique en 2009, avait relaxé son client.L'avocat des cinq associations plaignantes s'est lui montré "satisfait". Me Alain Weber se félicite que le jugement crée une "première jurisprudence" sur le texte sanctionnant "l'incitation à la violence du fait du sexe".