Simon et la méduse et le continent.
Une plongée dans un imaginaire et un langage vertigineux à 21H35 Manufacture.

Simon raconte son quotidien entre une mère qui rêve d’être Maman, un père là-bas au loin, la dame qui l’écoute, sans oublier Monsieur Murmure, Madame Méduse… .
Tel est le monde de Simon, quadrillé de lumière, jalonné d’équations, de mots déformés, réinventés.
Écrit, mis en scène par Louise Emö rompue au slam, « Simon et la méduse » est une création de la PAC (LaParoleAuCentre).
Dans le sillage de Valère Novarina, les mots deviennent moteurs de vie pour Simon, petit garçon pas comme les autres qui se ressource dans la langue et la parole.
Simon Vialle, court, tombe, se jette, rebondit dans un espace à la fois clos et géométrique. Un univers psychique bien sûr, autiste sans doute.
On sort abasourdi par la performance de l’interprète et la prose torrentielle de l’auteur. Abasourdi et conquis.
Michel Flandrin.