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Quatre pères retranchés dans une cathédrale pour obtenir la garde de leurs enfants

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Quatre pères étaient toujours retranchés, jeudi peu avant 20h, sur une terrasse de la cathédrale d'Orléans pour dénoncer des problèmes de garde d'enfants à la suite de séparations, cinq parents ayant participé à l'action dans l'après-midi étant redescendus de l'édifice.

Les neuf personnes ont ensuite décidé de rester sur la terrasse située au-dessus de la façade principale, au pied de la tour sud
Les neuf personnes ont ensuite décidé de rester sur la terrasse située au-dessus de la façade principale, au pied de la tour sud © Maxppp

"Cinq personnes, dont une femme, ont quitté la terrasse et sont redescendues, il reste quatre pères en haut", explique l’un de ceux qui ont mis un terme à leur action, Kévin Pirot. "Ils veulent rester, ils sont équipés pour la nuit", précise de son côté Jean Le Bail, qui lui aussi a quitté la terrasse, pour des raisons professionnelles.

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Reçus à la préfecture

Jeudi, peu avant 20h, quatre pères étaient toujours retranchés sur une terrasse de la cathédrale d'Orléans pour dénoncer des problèmes de garde d'enfants à la suite de séparations. Les neuf membres du groupe ont reçu dans l'après-midi la visite du directeur de cabinet du préfet du Loiret, Yann Drouet, et ont pu lui exposer leur cas. Les demandes des quatre pères restés là-haut pourraient être satisfaites en quelques jours.

"Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés. Dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants"

Le groupe réclame la "coparentalité" et que "le droit des enfants à leurs deux parents soit respecté par la justice" en cas de divorce. "Un an après la séparation des parents, il y a 30% des enfants qui ne voient plus le parent à qui ils n'ont pas été confiés. Dans 80% des cas, c'est le père qui est exclu de la vie des enfants", affirme ainsi Jean Le Bail, qui estime que le non-respect des droits de garde et de visite par le parent ayant obtenu la résidence principale se fait en toute impunité.

Banderoles

Le groupe, venu de plusieurs endroits de France, dont la Bretagne, la Lorraine, ou des villes de Caen et de Périgueux, avait investi la cathédrale dans l'après-midi à l'occasion d'une visite de l'édifice qu'il a lui-même organisée. Les neuf personnes ont ensuite décidé de rester sur la terrasse située au-dessus de la façade principale, au pied de la tour sud. Ils y ont déployé des banderoles.

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